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La cheffe d'orchestre Laurence Equilbey, une défricheuse tous azimuts qui s'est imposée sur la scène musicale

Julien Benhamou

Fondatrice d’accentus et d’Insula Orchestra, dans une profession qui ne compte que 4% de femmes, la maestra donne deux concerts anniversaires les 16 et 18 mars. Et fourmille de projets, de la redécouverte des compositrices du XIXè siècle à Beethoven dans l’univers manga.

Trente ans! Pour la cheffe d’orchestre Laurence Equilbey, 2023 est l’année anniversaire d’accentus, le chœur de chambre qu’elle a créé et qui a transformé l’univers de la musique vocale en France. Prochains temps forts de cette saison anniversaire: deux concerts consacrés à Mendelssohn, le 16 mars à la Philharmonie de Paris et le 18 à la Seine Musicale. "Nous avons imaginé une saison un peu exemplaire de tout ce qu’on peut proposer et qui constitue les fondamentaux d’accentus", souligne la maestra. Au programme des semaines à venir, de grands oratorios, des projets a cappella, la redécouverte de Pierre Villette (1926-1998), "un compositeur méconnu très orchestral", des opéras (Carmen à l’Opéra-comique et Rigoletto à l’opéra de Rouen), ou encore "des créations scéniques avec Antonin Baudry, dans la Nuit des Rois (Schumann) en mai".

Trouver des financements pour le chant choral

Dans le monde très masculin de la musique classique, puisqu’on ne compte en France que 4% de femmes cheffes d’orchestre selon la SACD, Laurence Equilbey s’est frayé une place singulière. "Quand j’ai créé accentus, se souvient-elle, je revenais de mes études viennoises. J’avais chanté dans le Arnold Schoenberg Chor et j’étais tombée en passion pour cette musique. En France, il y avait peu de chœurs professionnels. C’était une idée assez romantique et non une idée politique. J’avais 24 ans, j’ai réuni quelques amis et on s’est lancés." Accentus a, depuis, pris toute sa dimension, et est devenu un Centre national d’art vocal, un programme lancé par Françoise Nyssen lorsqu’elle était ministre de la Culture.

Le chemin, reconnaît Laurence Equilbey, n’a pas toujours été facile. "Un chœur est un instrument professionnel assez coûteux car il est composé d’une quarantaine de chanteurs. Il fallait convaincre les pouvoirs publics, car en France nous avions une culture de chœurs amateurs que je respecte mais qui ne peut aborder le grand répertoire. Payer pour avoir des chœurs, ce n’était pas naturel." Il lu[...]

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