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ChatGPT, indétectable ? Ce cas de triche à l’Université de Strasbourg prouve que non

Photo prise à l'université de Rennes 1 le 4 janvier 2021. (Photo by Damien MEYER / AFP)
DAMIEN MEYER via AFP Photo prise à l'université de Rennes 1 le 4 janvier 2021. (Photo by Damien MEYER / AFP)

ÉDUCATION - L’intelligence artificielle a donc bien des failles. Une vingtaine d’étudiants de l’Université de Strasbourg (Unistra), qui avaient triché à l’aide du chatbot ChatGPT lors d’un examen en distanciel, ont été démasqués et sanctionnés. Ils ont dû repasser l’épreuve en présentiel, a annoncé l’établissement ce vendredi 3 février.

L’examen originel, en ligne, était sous forme de questionnaire à choix multiples (QCM) et portait sur l’histoire du Japon, a précisé l’université, confirmant des informations du quotidien régional Les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA). « C’est le premier cas à l’Université de Strasbourg et nous n’en avons pas d’autres à ce jour », a indiqué l’Unistra dans un communiqué transmis à l’AFP.

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Les résultats ont toutefois montré une « tricherie » à ChatGPT dans les réponses d’une « vingtaine d’étudiants » qui ont dû passer cette semaine un « rattrapage » en présentiel, a-t-on précisé auprès de l’Unistra. « Nous agirons au cas par cas en cas de tricherie, selon ce que les textes prévoient actuellement », a indiqué l’Université dans son communiqué. « C’est une difficulté qui concerne tous les acteurs de l’enseignement ».

Inquiétude des enseignants

Conçu par la start-up californienne OpenAI et devenu accessible au public en novembre, ChatGPT permet de générer automatiquement des textes (dissertations, annonces publicitaires…) ou des lignes de code informatique sur demande en quelques secondes.

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Il suscite l’inquiétude au sein de la communauté éducative qui redoute qu’il ne soit utilisé comme outil de triche ou de plagiat par les élèves ou étudiants pendant les examens, mais aussi pour leurs devoirs maison.

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Elon Musk, l’un des fondateurs d’OpenAI, la start-up qui a créé ChatGPT, avait d’ailleurs tweeté triomphalement début janvier : « C’est un nouveau monde. Adieu, devoirs à la maison ! ».

Depuis que ChatGPT et ses textes automatiquement générés sont devenus accessibles au public en novembre, des établissements scolaires inquiets tentent d’empêcher leurs étudiants d’y recourir.

Le ministre de l’Éducation réclame des mesures globales

Première grande université européenne à essayer de faire barrage, Sciences-Po Paris a interdit fin janvier à ses élèves d’utiliser ChatGPT pour toute production écrite ou orale, sous peine d’exclusion.

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Le ministre de l’Éducation a, lui,évoqué des mesures plus globales. « Il va falloir intervenir là-dessus, on réfléchit à la bonne voie pour intervenir », a déclaré Pap Ndiaye jeudi 2 février sur France Inter.

« Il est clair que nous avons sinon un adversaire en la matière, mais en tout cas nous avons à intégrer ces nouvelles données dans le travail des élèves et des professeurs ». Les textes produits par les IA sont pourtant selon lui « assez différents de ce que les élèves sont capables d’écrire et les professeurs sont capables de voir la différence ».

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