ChatGPT devient aussi le nouvel outil préféré des climatosceptiques
L’intelligence artificielle est désormais largement utilisée pour répondre à un grand nombre de besoins. Mais ChatGPT sert aussi pour certaines personnalités climato-sceptique à justifier leurs propos. Pourtant, on ne peut pas s’appuyer sur le chatbot pour crédibiliser ses idées.
ChatGPT est un outil formidable, utilisé pour de très nombreuses tâches. L’intelligence artificielle d’OpenAI peut écrire des textes, remplir des tableaux, faire des résumés, rechercher pour vous certaines informations — mais le chatbot peut aussi être détourné. Récemment, c’est ce certaines personnalités climato-sceptique ont fait.
Le premier n’est autre que Daniel Brisson, le représentant du Parti Populaire du Canada pour le Québec. Le parti, classé à la droite de l’échiquier politique, écrit dans son programme qu’il « n’existe cependant aucun consensus scientifique sur la théorie disant que le CO2 produit par l’activité humaine » — ce qui est faux. Daniel Brisson a pourtant mis en avant cette croyance sur son compte Twitter, le 31 mai 2023, et a même essayé de se servir de ChatGPT pour la crédibiliser.
ChatGPT va se faire censurer bientôt s'il continue à dire des faits sur le climat!#ClimateScam #ClimateEmergency #ClimateCrisis #ClimateCult #ClimateAction #ClimateActionNow #ChatGPT #CO2 pic.twitter.com/jWcO0aMcDI
— Daniel Brisson (@DanbQc) May 31,
Crédits photos de l'image de une : ChatGPT est le nouvel outil préféré des climato-sceptique // Source : Dall E / Numerama