ChatGPT bientôt inaccessible en Europe ?
Du Brésil au Nigeria, de l'Europe à l'Asie, Sam Altman, patron d'OpenAI et créateur de ChatGPT, parcourt le monde pour rassurer sur l'intelligence artificielle et prévenir une régulation trop restrictive, notamment en Europe, d'où il menace de se retirer. Mercredi 24 mai à Londres, la dixième étape de sa tournée sur cinq continents, Sam Altman a durci le ton en avertissant qu'OpenAI pourrait "cesser d'opérer" dans l'Union européenne si le futur règlement européen lui imposait trop de contraintes.
"Nous essaierons (de nous y conformer) mais il y a des limites techniques à ce qui est possible", a-t-il déclaré à la presse britannique, expliquant avoir "beaucoup" de critiques envers le futur IA Act de l'UE. Ce qui a déclenché jeudi la colère du Commissaire européen Thierry Breton. "Il ne sert à rien de tenter de faire du chantage en clamant qu'en élaborant un cadre clair, l'Europe retarde le déploiement de l'IA générative. Au contraire ! Avec le 'Pacte IA' (qui doit précéder un règlement européen sur l'IA, ndlr) que j'ai proposé, nous visons à aider les entreprises dans leur préparation", a-t-il tweeté, accompagnant son message d'une image portant les mots "est-ce une menace ?"
Le patron de Microsoft, Brad Smith, a surenchéri en déclarant que les rédacteurs du texte feraient bien d'écouter "ceux d'entre nous qui en savent peut-être plus sur le domaine technique" et qui voient "ce qui n'est pas susceptible de fonctionner". "J'ai 35 ans d'expérience à travailler avec l'Union européenne (...)
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