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Chômage : Pôle Emploi sur le qui-vive

Alors que les dispositifs d’aide repoussent l’échéance, le service public s’apprête à prendre en charge davantage de demandeurs d’emploi.

A Pôle emploi, les 2 150 postes créés pour faire face à une future hausse du chômage sont pourvus. Les salariés, en CDD de dix-huit mois, sont formés. Michaël Ohier, le directeur général adjoint chargé du réseau, est confiant: «Avec les ressources et les effectifs supplémentaires, nous avons la capacité de faire face. Pour l’instant, grâce aux mesures de soutien, nous ne constatons pas de forte vague d’inscriptions.»

Le cataclysme ne s’est pas –encore– produit. Fin novembre, la Dares dénombrait 341800 chômeurs supplémentaires en catégorie A par rapport à février, soit environ 10 % de plus. Michaël Ohier détaille : «Cette hausse notable n’est pas liée à une augmentation des nouveaux inscrits, mais plutôt au fait que des personnes en catégorie C qui travaillaient de manière intermittente dans des secteurs dont l’activité est très réduite restent inscrites plus longtemps.» Dans le même temps, le nombre d’offres disponibles a baissé : il est, depuis quatre semaines, inférieur de 15 à 20% par rapport à la même période l’an dernier, avec des disparités. Tandis que les activités artistiques, l’hôtellerie et la restauration enregistrent des chutes de 50 à 60%, le paramédical et la construction peinent à recruter.

Certains signaux inquiètent, comme la part croissante de cadres qui anticipent une menace sur leur emploi

A l’agence bretonne de Guingamp, 14 personnes vont suivre des formations pour l’aide à la personne, avec des CDI en perspective. Bertrand Quémard, responsable d’équipe, constate : «Depuis la deuxième vague du Covid, nous avons des besoins urgents dans la santé. Or certains métiers, comme celui d’infirmier, exigent un diplôme, d’autres favorisent l’expérience professionnelle.» Pour les cadres, presque un tiers des(...)


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