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CGG: un dossier parapétrolier toujours très spéculatif.

(CercleFinance.com) - L'effondrement du cours du baril de brut, dont le cours a été grosso modo divisé par deux en un an, est peut-être terminé. Après une année boursière 2014 noire pour les parapétrolières, 2015 serait-elle celle de la reprise ?

Voilà un an, le baril de Brent valait pratiquement 110 dollars. Après une descente aux enfers concentrée en fin d'année dernière, il s'est en janvier 2015 approché des 45 dollars. Conséquence : les grandes sociétés pétrolières comme Shell (London: RDSB.L - actualité) , BP, Total (Swiss: FP.SW - actualité) , Statoil (Xetra: 675213 - actualité) ou BG Group (London: BG.L - actualité) ont accéléré la réduction de leurs programmes d'investissement, c'est-à-dire de leurs commandes aux sociétés parapétrolières, dont les cours se sont effondrés.

Mais depuis le début de l'année, le cours du baril de référence de mer du Nord semble esquisser une reprise, en cotant pour l'heure aux environs de 58 dollars. De ce fait, les plus étrillées des actions parapétrolières européennes affichent de nets rebonds sur la période : + 22% pour CGG (NYSE: CGG - actualité) , + 18% pour Seadrill (Munich: S9A.MU - actualité) , + 15% pour Fugro (Xetra: F3D.DE - actualité) ou encore + 13% pour Technip (Paris: FR0000131708 - actualité) .

Des fusions sont même à l'ordre du jour. Les américains Baker Hughes et Halliburton (Hanovre: HAL.HA - actualité) ont annoncé leur fusion l'an dernier, et Schlumberger a récemment annoncé une acquisition en Russie.

Prudence sur CGG : fin d'année dernière, le groupe a été approché par Technip en vue d'une OPA à 8,3 euros par action, mais la direction de CGG a décliné. De plus,

Attention aussi au cours du baril : les analystes de Citi évoquent un scénario selon lequel le pétrole pourrait passer sous le seuil des 40 dollars, voire revenir dans la zone des 20 dollars compte tenu d'une offre toujours abondante.

De plus, si les pertes de CGG devraient se limiter en 2015 à 75 millions de dollars selon le consensus, celles attendues au titre de 2014, le 26 février prochain, devraient selon le consensus frôler les 400 millions. Le retour à un profit symbolique n'est attendu qu'en 2016, et dénote d'un PER à cette date de près de 70 fois. Le dossier demeure donc très spéculatif. CGG est d'ailleurs la plus chèrement valorisée des ?parapétrolières? d'Europe.

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