Cessons d'entraver les télécoms et l'innovation !
Après le nucléaire, les télécoms? Lorsque les autorités se penchent sur les déboires des opérateurs, c’est souvent parce qu’elles ont été incapables de promouvoir un cadre les aidant à grandir. Comme le nucléaire, bridé alors qu’il est stratégique dans le cadre d’une économie moins carbonée, les réseaux de télécoms sont à la peine en Europe. Leur rentabilité, anormalement basse, entrave leur capacité d’investissement à un moment clé. Comment récupérer le retard dans le déploiement de la 5G lorsque les marges sont anémiées?
Comme souvent, les causes du mal sont en partie fiscales. Pendant longtemps, les télécoms ont été considérées comme des vaches à lait. Cette activité relevait de monopoles publics, plus fortement taxés que les activités traditionnelles. En dépit de la libéralisation du secteur dans les années 1990, la fiscalité sur les télécommunications reste encore anormalement élevée.
Dans l’Union européenne (UE), les impôts de production représentaient 1% du chiffre d’affaires des télécoms, soit deux fois plus que dans l’économie marchande en général. En France, la situation est encore plus dégradée, avec des impôts de production représentant 3% du chiffre d’affaires des télécoms, contre 1,4% en moyenne dans l’économie. L’existence de l’imposition forfaitaire des entreprises de réseaux (Ifer) explique cet écart et réduit mécaniquement les marges et la capacité d’investissement des opérateurs.
Le mal n’est pas que fiscal, il est aussi lié à l’application d’une politique de (...)
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