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Censurer les gros mots ne règlera pas les gros problèmes des réseaux sociaux

Des mots disparaissent progressivement du web. Officiellement, pour des raisons de modération, comme YouTube qui démonétise les vidéos contenant des gros mots. Mais, ce système pénalise les personnes qu’il prétend protéger : c’est le sujet de ce numéro de la newsletter #Règle30 de Numerama.

En début d’année, youtubeurs et youtubeuses ont fait une drôle de découverte : ils et elles n’avaient plus le droit de dire des gros mots. En cause, un changement des règles internes de YouTube concernant les contenus « appropriés pour les annonceurs« , c’est-à-dire qui ont le droit d’engranger des revenus publicitaires. Il n’était plus autorisé d’utiliser des mots vulgaires dans les 8 premières secondes d’une vidéo, à de rares exceptions près. Ce bouleversement a très vite été critiqué par les créateurs et les créatrices, qui ont dénoncé des règles opaques et bizarrement strictes. Certain·es ont perdu le droit de monétiser de vieilles vidéos, publiées avant l’interdiction des mots vulgaires. D’autres ont souligné l’hypocrisie de ce système : pendant que des youtubeurs et youtubeuses sont sanctionné·es pour quelques mots vulgaires, de nombreuses vidéos haineuses ou de grave désinformation échappent à la modération de YouTube et engrangent des revenus publicitaires sans souci (pour des exemples récents, tournez-vous vers le Brésil).

Toute cette situation a fait des remous jusqu’en France, où des créateurs et des créatrices ont été forcé·es de masquer leurs gros mots par des bips sonores.

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