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Ce que la baisse du taux de chômage ne dit pas

(AFP)
(AFP)

L’Insee a publié jeudi matin des chiffres annonçant une baisse du taux de chômage, atteignant 9,7% en métropole. Mais pourtant…

Officiellement, les chiffres communiqués par l’Insee sont une bonne nouvelle : le taux de chômage a baissé pour s’établir à 9,7% en métropole et à 10% dans la France entière, soit un recul de 0,2 point sur l’année. Sauf que ce chiffre est calculé selon les normes du Bureau international du travail (BIT), différent du mode de calcul de Pôle emploi.

Comment fonctionne le calcul du BIT ?

Il existe trois critères cumulatifs retenus par le BIT pour être considéré comme chômeur :
► Être sans emploi, c’est à dire ne pas avoir travaillé au moins une heure durant une semaine.
► Être disponible dans les 15 jours pour commencer un travail.
► Avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou avoir trouvé un emploi qui commence dans moins de trois mois.

Des personnes exclues des chiffres

Ces critères excluent des chiffres du chômage des personnes qui pourraient pourtant être comptabilisées. Ainsi, dans ces chiffres, ne sont pas pris en compte les travailleurs à temps partiel, comme l’intérim, qui cherchent à travailler à temps plein, les travailleurs découragés par le manque d’aboutissement de leurs démarches et qui ont cessé de rechercher un emploi.

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Sont également absents ceux qui sont en stage ou encore en formation, et ne peuvent donc pas s’engager dans les 15 jours qui suivent. Le nombre de demandeurs d’emploi en formation a d’ailleurs explosé en 2016 (+24,6%), selon les chiffres publiés par Pôle Emploi.

Le “halo autour du chômage” est lui en hausse

Or, ces individus, qui constituent le “halo autour du chômage”, sont en hausse de 21 000 par rapport au trimestre précédent, et de 65 000 sur l’année 2016, précise l’Insee. Ils étaient ainsi 1,5 million fin 2016, contre 1,2 million en 2004. Une augmentation qui traduit notamment la multiplication des emplois à temps partiel, le découragement de certains à retrouver un emploi, et la multiplication des stages et formations.

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