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Ce que la baisse du chômage cache en réalité

Ce que la baisse du chômage cache en réalité (AFP)
Ce que la baisse du chômage cache en réalité (AFP)

Malgré la hausse du mois de décembre, sur l’année 2016, le nombre de chômeurs inscrits dans la catégorie A a reculé, avec 111 300 demandeurs d’emploi de moins. Des chiffres mis en avant par le gouvernement. Mais lorsqu’on se penche sur les chiffres dans le détail, la réalité est plus complexe.

Sur un an, de décembre 2015 à décembre 2016, les statistiques de Pôle Emploi indiquent un recul de 3% du nombre de chômeurs inscrits en catégorie A, c’est-à-dire des demandeurs, sans emploi et tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi. En décembre 2016, on dénombre 3 473 100 demandeurs d’emplois.

La hausse de la catégorie D

Mais si l’on regarde le détail des autres catégories, un chiffre interpelle : celui de la catégorie D. Il correspond, selon la définition officielle à une « personne sans emploi, qui n’est pas immédiatement disponible, non tenue d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi », comme par exemple les demandeurs d’emploi en formation.

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Fin décembre 2016, on dénombrait 341 600 demandeurs d’emplois de la catégorie D. Mais ce qui interpelle surtout, c’est l’évolution de ce chiffre. Selon Pôle Emploi, il a augmenté de 5,2% sur trois mois, mais surtout de 24,6% en un an. Une hausse d’autant plus soudaine qu’entre décembre 2014 et décembre 2015, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie D avait reculé de 2%.

Les mauvaises langues verront un lien entre cette soudaine hausse et la nécessité d’inverser la courbe du chômage à l’approche de l’élection présidentielle. D’autres diront que c’est conséquence des politiques publiques de former des demandeurs d’emploi à de nouveaux métiers ayant besoin de main d’œuvre.