Cathay Pacific : après Boeing, Airbus entre-t-il lui aussi dans une zone de turbulences ?

Mais que se passe-t-il chez les constructeurs d’avions ? Alors que Boeing enchaîne depuis cinq ans les incidents techniques, compromettant sa réputation en matière de qualité, de rigueur, et donc de sécurité, , c’est au tour de son éternel concurrent d’entrer en zone de turbulences. Samedi 31 août, les passagers d’un Airbus A330 de la compagnie Cathay Pacific ont pris peur lorsqu’une détonation a été entendue sur l’un des moteurs. L’avion, en pleine phase de décollage, a dû décélérer et ramener ses 275 passagers, tous indemnes, à l’aéroport.

Deux jours plus tard, lundi 2 septembre, un autre appareil de la compagnie hongkongaise a rencontré un nouvel incident, cette fois en plein vol. L’Airbus A350 a dû faire demi-tour vers Hong Kong alors qu’il se dirigeait vers Zurich, en Suisse, en raison d’une défaillance d’un composant moteur. Le problème survenu sur le moteur Trent XWB-97 (Rolls-Royce) a conduit à l’immobilisation de l'ensemble des appareils concernés. C’est la première fois que ce «composant subit une telle défaillance sur un avion A350 dans le monde entier», a déclaré Alex McGowan, directeur des opérations et de la prestation de services chez Cathay Pacific. Si la compagnie aérienne et Rolls-Royce ont immédiatement réagi, affirmant «travailler en étroite collaboration avec Airbus et les autorités compétentes pour soutenir leur enquête sur cet incident», le constructeur français Airbus n’a pas souhaité commenter l'affaire.

A la suite de cet incident, plusieurs compagnies (...)

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