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Cashback : comment bien l’utiliser pour faire des économies ?

Le cashback se développe dans l'Hexagone, attirant davantage d'acheteurs (Crédits : Getty Images/iStockphoto). (Getty Images/iStockphoto)

Importé des États-Unis, ce service vous permet de récupérer une commission sur vos achats.

Se faire rembourser des sous à chaque achat, est-ce trop beau pour être vrai ? C’est pourtant la promesse du cashback, un service qui vous permet de récupérer un pourcentage de vos dépenses auprès de certaines enseignes.

S’il est né dans les années 1970 outre-Atlantique, le cashback se déploie en France depuis plusieurs années. Et le boom du commerce en ligne, depuis l’irruption de la pandémie, a dopé son développement.

S'inscrire auprès d'un service de cashback

Pour en profiter, il existe plusieurs options. Vous pouvez vous inscrire gratuitement auprès d’un service de cashback. Il y en a plus d’une dizaine en France, comme Poulpeo, iGraal, eBuyClub… Une fois que vous avez téléchargé leur application ou leur extension pour navigateur, vous pourrez surfer parmi les enseignes partenaires et acheter en ligne. À chaque dépense, un remboursement est crédité sur votre cagnotte, que vous pouvez ensuite dépenser à nouveau, ou transférer vers votre compte bancaire à partir d'un certain seuil.

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Cette bonne affaire repose sur des commissions versées par les enseignes à ces plateformes, dans le but d'attirer des acheteurs. D’après le Syndicat National du Marketing à la Performance (SNMP), qui regroupe les 4 principaux acteurs du marché (eBuyClub, Poulpeo, iGraal et Capital Koala), le volume de ventes généré par les sites de cashback pour les commerçants en ligne était de 690 millions d’euros en 2019, en hausse de 176% par rapport à 2016. Quant au chiffre d’affaires des plateformes de cashback, il s’élevait à 42 millions d’euros en 2019 (+147% depuis 2016).

Passer par votre banque

Vous pouvez également passer par votre banque, si elle s'est lancée dans le cashback. Cela vous permet de recevoir un remboursement pour chaque achat effectué avec votre carte bancaire auprès d’un magasin partenaire. Une fois que votre cagnotte a atteint un certain seuil (entre 10 et 20 euros en général), elle est reversée directement sur votre compte courant.

La Société Générale promet ainsi à ses clients jusqu’à 20% de remboursement pour des achats dans 1 000 enseignes partenaires, physiques ou en ligne. LCL a lancé son "Citystore", géolocalisant 5 000 boutiques physiques ou en ligne, avec des cashbacks allant de 1,5% à 15%. Le Crédit agricole a également créé une plateforme, "Malicéa", qui recense près de 635 commerçants en ligne. Des banques en ligne comme Boursorama ou Orange Bank s’y sont également mises.

Attention aux pourcentages alléchants

Pour éviter les mauvaises surprises, il faut tout de même avoir quelques informations en tête avant de faire votre shopping. D’abord, les pourcentages de cashback sont souvent calculés à partir du montant hors taxe et hors frais de port de votre achat.

Un remboursement de 5% sur un achat de 220 euros comprenant 20 euros de taxe et de frais de livraison, vous rapportera 10 euros, et non 11.

Un abonnement payant souscrit à votre insu

Méfiez-vous aussi des services de cashback dont le caractère payant n’est pas indiqué explicitement ou de manière visible. Vous avez peut-être déjà vu apparaître un tel message après avoir effectué un achat sur le site de la Fnac, Darty, Cdiscount, La Redoute ou même la SNCF. Un formulaire vous annonce alors que vous pouvez récupérer quelques euros de cashback.

Mais des mentions, en général en tout petits caractères, précisent que cette offre n’émane pas de l’enseigne, mais d’un partenaire (Webloyalty ou Monetize Angels, leaders du secteur), et que pour en profiter un abonnement vous sera prélevé, à hauteur de 18 euros mensuels par exemple pour Remises et Réductions, filiale française de l’Américain Webloyalty.

Pour éviter ce genre de déconvenue, vous pouvez faire une recherche sur Internet avec le nom de l’enseigne partenaire, en associant les mots-clés "arnaque" ou "problème", pour voir si des clients racontent leurs déboires sur des forums.

VIDEO - Le "cashback" débarque en France