Carte bancaire : les dessous du cashback
Le 15 novembre dernier, la Société Générale dévoilait à la presse l’extension de son programme de cashback, proposé depuis 2018 à tous les clients porteurs de carte bancaire. Jusqu’ici limité à quelques boutiques en ligne, il intègre désormais des commerces ayant pignon sur rue. Parmi les nouveaux partenaires annoncés, le loueur de voitures Sixt, la marque de chaussures André ou encore la grande surface d’ameublement Conforama.
L ‘effort de la Société Générale est symptomatique de l’intérêt croissant des banques et néobanques exerçant en France pour le cashback. Cette pratique - qu’il ne faut ne pas confondre avec le retrait d’espèces en magasin, souvent désignée par le même anglicisme - consiste à rembourser à un consommateur une petite partie - jusqu’à 12% dans le cas de la Société Générale - des sommes payées chez des commerçants partenaires. Tout le monde y trouve son compte : le commerçant, qui attire dans ces boutiques des nouveaux clients ; le client, bien sûr, qui profite de la ristourne ; et la banque, qui enrichit son offre avec ce service supplémentaire. Courant dans les pays anglo-saxons ou asiatiques, le cashback, pourtant, était jusqu’ici plutôt rare en France. Mais c’est en train de changer.
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