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Carrefour ralentit en France mais résiste au Brésil

Carrefour a vu sa croissance organique ralentir au deuxième trimestre, en raison d'une moindre progression en France, tandis que le groupe a signé de solides performances au Brésil, son deuxième marché, malgré la crise qui sévit dans le pays. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau

par Pascale Denis

PARIS (Reuters) - Carrefour a vu au 2e trimestre sa dynamique se tasser en France où la concurrence reste féroce, mais a fait preuve d'une solide résistance au Brésil malgré la crise qui frappe le pays.

La croissance organique du deuxième distributeur mondial a ralenti à 2,6% au deuxième trimestre (hors essence, taux de change et effets calendaires), après une hausse de 3,2% au cours des trois premiers mois de l'année, tandis qu'à magasins comparables, elle s'est tassée à 1,7% (après +2,3%).

Ce recul, largement imputable à la France, s'explique surtout, selon le groupe, par des effets de base défavorables liés aux ventes de produits électroniques qui avaient été dopées il y a un an par la Coupe du monde de football.

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Mais le distributeur bataille aussi face à des concurrents qui ne baissent pas la garde ou qui, comme les hypermarchés de Casino, sont revenus dans la course après deux ans de baisses massives de prix.

Le repositionnement tarifaire de Casino, entamé plus tardivement que celui de Carrefour, commence ainsi à porter ses fruits, ayant permis à l'enseigne Géant de nettement redresser la barre au deuxième trimestre.

Les performances du groupe stéphanois en France ont été saluées par le marché, le titre s'offrant un rebond de 3,86% à 11h30 après une nette sous-performance depuis le début de l'année. Carrefour prend 1,7%, dans un marché en hausse de 1,5%, après des performances proches des attentes et jugés "honorables" par les analystes.

En France (40% du chiffre d'affaires), Carrefour signe un 10e trimestre consécutif de hausse mais ralentit la cadence avec des ventes en progression de 0,9% en comparable (+2,5% au premier trimestre) et une hausse ralentie à 0,5% dans les hypermarchés (après +2,1%).

Ailleurs, l'Espagne poursuit son redressement tandis que l'Italie accuse une forte baisse (-5%) après d'importantes ventes promotionnelles pour la coupe du monde 2014.

Au Brésil, deuxième marché de Carrefour, ce dernier fait nettement mieux que Casino. Ses ventes sont restées solides (+7,1% après +8,4% en comparable), confirmant sa bonne résistance grâce à une faible exposition au segment non alimentaire, le plus touché par la baisse de la consommation.

En Chine (8% des ventes), gros point noir du groupe, le décrochage s'est poursuivi (-12,3% en comparable), un recul jugé "préoccupant par les analystes de Bryan Garnier.

Carrefour n'a donné aucune indication sur le calendrier d'un retournement dans le pays où le groupe tente d'adapter son modèle. Il intègre sa logistique, teste un format de proximité et lance un site de e-commerce alimentaire.

Pierre-Jean Sivignon, directeur financier du groupe, a précisé que le consensus des analystes sur l'Ebit 2015 (compris entre 2,51 et 2,53 milliards d'euros) était "raisonnable" et réaffirmé que les conditions de marché n'étaient pas réunies pour une mise en Bourse des actifs brésiliens.

Au total, les ventes ont atteint 21,4 milliards d'euros (+4,2% en données publiées) un chiffre légèrement supérieur aux 21,3 milliards attendus.

(Pascale Denis, édité par Jean-Michel Bélot)