Carrefour, Gucci, Adidas: dans le métavers, Sandbox enregistre déjà un chiffre d'affaire bien réel

Carrefour

La plateforme permet aux marques de créer un magasin virtuel et aux curieux d’y acheter un produit ou de vivre une expérience. Avec un chiffre d’affaires enviable.

C’est un métavers qui existe déjà sans Mark Zuckerberg ni casque de réalité virtuelle ou augmentée. Mieux, cet univers est prisé des marques, comme Gucci, adidas ou Warner Music. Des concerts du rappeur Snoop Dogg s’y tiennent régulièrement, Paris Hilton vient y faire la fête de temps en temps au milieu de happy few déambulant sous la forme d’un avatar pixelisé. Bienvenue dans The Sandbox, jeu vidéo créé par les Français Sébastien Borget et Arthur Madrid en 2012. L’idée est simple: chaque utilisateur peut acheter un espace dans ce monde virtuel, accessible sur ordinateur pour l’instant. Libre à lui ensuite d’y construire un magasin ou de permettre aux curieux d’y acheter un produit ou de vivre une expérience.

"Notre carte est valorisée 1,4 milliard de dollars, explique Sandbox fait du métavers un business bien réel La plateforme permet aux marques de créer un magasin virtuel et aux curieux d’y acheter un produit ou de vivre une expérience. Avec un chiffre d’affaires enviable. Sébastien Borget, dans ses locaux parisiens proches de République. L’année dernière, les transactions sur les terrains ont représenté un volume de 500 millions de dollars." Sandbox fonctionne avec une blockchain et une cryptomonnaie propre à l’univers, le Sand.

180 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2021

Alors que de nombreux métavers ont un modèle économique fluctuant, Sandbox engrange déjà un chiffre d’affaires. Il perçoit la totalité de la somme lorsqu’un utilisateur achète une parcelle, et 5 % de la transaction lorsqu’elle est achetée sur le marché secondaire. La société a enregistré 180 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2021. De nombreux NFT (actif non fongible) sont proposés à la vente dans Sandbox. Rachetée par le hong-kongais Animoca Brands en 2018, la société a depuis levé 98 millions de dollars auprès d’acteurs reconnus comme SoftBank ou Binance.

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