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Nissan boucle son entrée dans Mitsubishi, dont Masuko reste DG

TOKYO (Reuters) - Nissan a annoncé jeudi avoir bouclé la prise de contrôle de Mitsubishi Motors Corp (MCC) en précisant que le directeur général de ce dernier resterait en poste pour piloter son redressement après le scandale du trucage des données de consommation.

L'allié de Renault, numéro deux du marché automobile japonais, a investi 237 milliards de yens (2,08 milliards d'euros) dans l'acquisition de 34% du capital de Mitsubishi Motors, dont il devient le premier actionnaire.

Les deux groupes ont déclaré que leur alliance permettrait de dégager d'importantes synergies dans des domaines incluant les achats et la production, ajoutant qu'ils projetaient de développer en commun de nouvelles technologies de conduite autonome et de véhicules hybrides.

Carlos Ghosn, PDG de Nissan comme de Renault, va prendre la présidence du conseil d'administration de Mitsubishi Motors, mais Osamu Masuko, auquel il succède à ce poste, conservera les fonctions de directeur général, en dépit des appels à la démission lancés par certains actionnaires après la falsification des données de consommation de plusieurs modèles, qui avait fait chuter la valeur boursière du groupe au printemps.

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Ghosn a expliqué lors d'une conférence de presse que le maintien de Masuko était une "condition importante" du bon déroulement du partenariat, ajoutant que toutes les décisions relevant de la direction opérationnelle de Mitsubishi seraient de la responsabilité de Masuko.

"L'une des raisons pour lesquelles j'ai tellement souhaité que M. Masuko reste directeur général, c'est le fait que je voulais que les gens, chez Mitsubishi, sachent que Mitsubishi restera Mitsubishi. Mitsubishi ne deviendra pas une filiale de Nissan", a-t-il déclaré.

"Cela permet d'adresser un message fort sur le fait que Nissan ne va pas transformer Mitsubishi mais que c'est Mitsubishi qui va transformer Mitsubishi."

La suppression des doublons et le regroupement de certaines fonctions devraient permettre à Mitsubishi d'économiser 25 milliards de yens par an et d'augmenter sa marge d'exploitation de plus de deux points à partir de 2019.

Avec l'entrée de Nissan au capital, les parts des différentes sociétés de la galaxie Mitsubishi (le géant du négoce Mitsubishi Corp, Mitsubishi Heavy Industries et Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ) seront diluées à 17% contre environ 34% avant l'annonce de l'opération.

(Naomi Tajitsu et Maki Shiraki, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Angrand)