Carlos Ghosn: l'étau judiciaire se resserre contre l'ex-patron de l'Alliance Renault-Nissan
Le Parquet de Nanterre a émis un mandat d'arrêt international contre Carlos Ghosn. L'étau se resserre contre l'ex-président de l'Alliance Renault-Nissan.
Si est victime d’un complot, il a décidément mobilisé beaucoup de conspirateurs. Le parquet de Nanterre a confirmé ce vendredi les informations selon lesquelles il avait émis un mandat d’arrêt international contre l’ancien président de et quatre personnes liées au distributeur automobile omani SBA : selon le WSJ, les “heureux élus” sont son fondateur, le magnat Suhail Bahwan, ses deux fils, ainsi qu’un ancien directeur exécutif dudit distributeur (probablement Divyendu Kumar). La justice française les soupçonne d’avoir mis en place un système de commissions injustifiées entre RNBV, filiale de droit néerlandais de Renault-Nissan, et SBA, dont une partie aurait été détournée vers des investissements personnels de Carlos Ghosn. La justice pénale japonaise reprochait déjà à ce dernier un schéma frauduleux similaire avant que interrompe l’action (le Japon ne juge pas par contumace).
En France, a lieu en parallèle à une première, pour des prestations de conseil douteuses, qui ont notamment valu à Rachida Dati . Parler d’”alliance” franco-japonaise à propos de Carlos Ghosn est donc à nouveau légitime, mais strictement sur le terrain judiciaire. Au Japon, seule une des quatre charges contre lui a pu être, en partie, tranchée. Le juge a condamné son ancien bras droit Greg Kelly à une peine très légère pour avoir participé à une dissimulation d’une partie de sa rémunération ; mais il a cinglé dans son verdict l’ex-dirigeant, , ne laissant aucun doute sur sa condamnation, et laissant présager la même sévérité, voire pire, sur les charges restantes. Greg Kelly comme le procureur de Tokyo, insatisfaits tous deux, ont fait appel de la décision de justice.
Au Japon, l'ancien "sauveur" Ghosn contre Nissan
Pendant ce temps, le tribunal de Yokohama traite le litige civil qui oppose Carlos Ghosn à Nissan. L'Alliance a évalué à 300 millions de dollars environ le coût total du préjudice subi, selon plusieurs sources internes, par les indélicatesses de son ancien “sauveur”. Nissan [...]
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