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Caricatures de Mahomet: le président du CFCM reconnaît une "maladresse" de sa part

Mohammed Moussaoui, actuel président du CFCM, le 22 mars 2019 à Christchurch. (Photo d'illustration) - Kenzo Tri bouillard - AFP
Mohammed Moussaoui, actuel président du CFCM, le 22 mars 2019 à Christchurch. (Photo d'illustration) - Kenzo Tri bouillard - AFP

Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, qui a suscité la polémique en appelant mardi à "encadrer" l'utilisation dans l'enseignement des caricatures de Mahomet, est revenu ce mercredi sur ses propos, déplorant une "maladresse".

"J'ai évoqué, avec maladresse je le reconnais, un possible renoncement à certaines formes de satire en invoquant le devoir de la fraternité", écrit Mohammed Moussaoui dans un communiqué. "Je n'avais pas mesuré le lien qui en sera fait avec le sentiment d'abdication face aux terroristes", ajoute-t-il.

Au lendemain de l'assassinat de Samuel Paty, ce professeur des Yvelines décapité par un islamiste après avoir montré ces caricatures à ses élèves, le CFCM avait annoncé travailler à l'élaboration d'un "programme commun de formation des imams" et d'un "plan de lutte" contre le radicalisme.

"Ces caricatures ne doivent pas être le seul support" pour la liberté d'expression

Interrogé mardi sur France Info à propos de l'utilisation des caricatures comme support pédagogique, Mohamed Moussaoui avait répondu: "Je ne pense pas que ce soit la bonne solution pour expliquer aux enfants la liberté d'expression. Je ne le souhaite pas. Il y a d'autres moyens de le faire". Ces caricatures ont été diffusées dans le cadre d'hommages à Samuel Paty, et des initiatives mentionnant la diffusion de ces caricatures lors de la rentrée scolaire le 2 novembre sont évoquées.

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"J'ai rappelé que ces caricatures ne sont pas et ne doivent pas être le seul support pédagogique pour illustrer la liberté d'expression", indique mercredi le président du CFCM, principal interlocuteur du gouvernement sur l'islam.

"Les musulmans de France", précise-t-il, "doivent faire confiance au sens de responsabilité des enseignants et des institutions éducatives. Face aux élèves, ils sauront trouver les mots et les gestes appropriés". "Au droit de caricaturer", écrit Mohammed Moussaoui, "opposons le devoir d'ignorer et cessons de répondre ou de réagir à ce type d'expression".

Article original publié sur BFMTV.com