Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    39 807,37
    +47,29 (+0,12 %)
     
  • Nasdaq

    16 379,46
    -20,06 (-0,12 %)
     
  • Nikkei 225

    40 168,07
    -594,66 (-1,46 %)
     
  • EUR/USD

    1,0791
    -0,0039 (-0,36 %)
     
  • HANG SENG

    16 541,42
    +148,58 (+0,91 %)
     
  • Bitcoin EUR

    65 546,63
    +1 711,15 (+2,68 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • S&P 500

    5 254,35
    +5,86 (+0,11 %)
     

Candidature de l’Ukraine à l’UE : un moment “historique” pour Kiev, une pilule “amère” pour les Balkans

POOL / REUTERS

C’est un “tournant pour l’UE”, titre la Süddeutsche Zeitung. Réunis en sommet à Bruxelles, les Vingt-Sept ont entériné jeudi la candidature de l’Ukraine et de la Moldavie, près de quatre mois après l’invasion lancée par l’armée russe. Jamais l’UE n’a été aussi prompte à accorder ce statut, nouvelle illustration de sa solidarité envers Kiev et Chisinau.

“Le statut de candidat à l’UE de l’Ukraine envoie un message fort à Moscou”, analyse la BBC. Il vise à montrer au Kremlin que “ni Kiev ni Bruxelles n’acceptent la vision de Poutine d’un nouvel ordre européen”. Mais le président russe “sait que le chemin du statut de candidat à l’adhésion à l’UE est long. En cours de route, l’Ukraine devra faire face à de nombreux obstacles, dont beaucoup seront probablement dressés par la Russie”, conclut le média britannique.

Un “acte d’autopréservation”

Pour la Süddeutsche Zeitung, les États de l’UE ont “compris que cette guerre les visait aussi et qu’elle s’inscrit dans la continuité des innombrables attaques hybrides de la Russie contre le système occidental et le bien commun de l’UE”, souligne le quotidien allemand. “Le fait d’avoir octroyé le statut de candidat à l’Ukraine n’est donc pas un geste bienveillant par rapport à la guerre, c’est un acte d’autopréservation”, conclut-il.

PUBLICITÉ

Dans le même temps, l’annonce de l’octroi de ce statut à Kiev et Chisinau a provoqué jeudi la colère “bouillonnante” des pays des Balkans occidentaux, bloqués depuis des années dans l’antichambre de l’UE, note l’édition européenne du site Politico. “Il est temps que l’UE tienne ses promesses avant d’en faire de nouvelles”, a notamment réagi le Premier ministre de Macédoine du Nord, Dimitar Kovacevski.

Avec les cinq autres États des Balkans occidentaux (Albanie, Bosnie, Kosovo, Monténégro et Serbie), son pays avait été invité jeudi matin, en prélude au sommet européen, rapporte Le Soir. “Il s’agissait […] de ne pas laisser de côté ces pays, tous entourés d’États membres de l’UE, au moment où l’Union s’apprêtait à prendre date avec l’histoire en conférant à l’Ukraine sous les bombes russes le statut de candidat’à l’adhésion européenne, ainsi qu’à la Moldavie”, remarque le quotidien belge.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :