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Cancer de l’ovaire : le rôle des plaquettes sanguines en question

De récents travaux américains visant à comprendre les mécanismes de la propagation du cancer de l’ovaire viennent pour la première fois de mettre en évidence des liens étroits entre plaquettes sanguines et cellules tumorales.

Mieux comprendre le développement du cancer de l’ovaire. Tel est le but de travaux américains de l’université du Texas récemment publiés dans . Ceux-ci mettent en effet pour la première fois en évidence des interactions importantes entre les cellules tumorales ovariennes et certaines cellules du sang, les plaquettes, celles impliquées dans la coagulation du sang et la formation de caillots.

Objectif : bloquer les plaquettes

C’est en travaillant sur des organes dits sur "puces", des cultures cellulaires, que les chercheurs sont parvenus à . L’équipe du Dr Abhishek Jain, chercheur principal et professeur adjoint au Département de génie biomédical à l’université du Texas, se focalise depuis plusieurs années sur les plaquettes en postulant que celles-ci "sortent" de la circulation sanguine pour se rendre au plus près des tumeurs, des déplacements qui favoriseraient la formation de métastases.

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Le concept de leur recherche prévoit à terme de bloquer les plaquettes en associant aux anticancéreux des anti-plaquettaires afin d’immobiliser ces cellules sanguines. Mais avant d’en arriver à cette étape, ils ont logiquement voulu tester leur hypothèse de travail. Avec d’autres scientifiques également texans du prestigieux MD Anderson Cancer Center et de la Rice University, ils ont développé un microdispositif de la taille d'une clé USB permettant de modéliser les propriétés d’une tumeur ovarienne en recréant le microenvironnement d’une tumeur ici ovarienne, dit Ovarian Tumoral Micro Environment Chip (OTME-chip).

Comprendre les mécanismes précis

Avec ce mélange de cellules tumorales et sanguines, ils ont pu au final étudier au plus près les interactions entre les plaquettes et des cellules tumorales ovariennes, un cancer de diagnostic tardif formé le plus souvent en profondeur dont les mécanismes de propagation métastatique demeurent encore mal connus. Résultat, ils sont parvenus à mettre en évidence la manière dont les plaquettes se déplacent autour et au sein de la tumeur et [...]

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