Comment la CAF de l’Isère met à mal les trafiquants de drogue en leur coupant les aides
«Il n’y a pas de raison que les trafiquants gagnent sur les deux tableaux !», insiste dans Le Parisien, Éric Vaillant. Par ces mots, le procureur de la République de Grenoble affiche sa fermeté face aux trafiquants de drogue qui sévissent en Isère. Depuis décembre 2020, avec la directrice de la Caisse d’allocations familiales (CAF) du département, Florence Devynck, il a passé une convention pour sanctionner tous les trafiquants condamnés en justice. «Les prestations sociales que l’on verse doivent correspondre à la réalité», martèle la directrice de la CAF.
Le but de cette convention est de supprimer ou réduire des prestations sociales en cas de condamnation, en utilisant le motif «absence de déclaration des revenus perçus illégalement». À ce jour, 55 dealers ont déjà vu leurs droits revus à la baisse. Les services de la préfecture et de la CAF croisent les informations en regardant si les personnes vivent seules ou ont une famille. Deux hommes qui trafiquaient depuis des années se sont par exemple vu infliger des pénalités de 3 000 euros. La directrice de la CAF de l’Isère cite également l’exemple d’une femme qui était sans activité et qui percevait «d’importantes sommes».
En se renseignant sur son mari, le parquet a indiqué à la CAF qu’il était connu des services de justice. «Quelque 100 000 euros ont été saisis à leur domicile. Le préjudice de la CAF s’élevait alors à 10 000 euros», détaille auprès du Parisien, Florence Devynck. Ce dispositif mis en place à Grenoble a été inscrit (...)
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