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CAC 40 : Grande nervosité encore palpable
Après deux séances de baisse, la Bourse de Paris a repris du terrain mardi en dépit des incertitudes sur la possibilité d'un accord entre la Grèce et ses créanciers. Mais les investisseurs semblaient croire à un dénouement heureux autour de la dette grecque, notamment après l'intervention d'Alexis Tsipras.
Un vote "non" au référendum prévu dimanche est nécessaire pour que la Grèce obtienne un meilleur accord, a dit le Premier ministre grec dans une allocution adressée aux citoyens grecs et retransmise sur BFM Business .
Mercredi à minuit la Grèce est devenue le premier pays développé à faire défaut auprès du FMI en n'honorant pas une échéance de 1,6 milliard d'euros. Athènes a tenté de demander un report à la toute dernière minute. En vain.
L'espoir que le gouvernement grec accepte le gros des dernières propositions de réformes de ses créanciers a soutenu les indices boursiers, si bien que le CAC 40 a clôturé ce soir sur un gain de 1,94% à 4 883 points.
Excepté EDF (-0,5%), toutes les valeurs appartenant à l'indice phare parisien ont fini dans le vert, à commencer par Renault (+3,9%) qui a profité de bons chiffres sectoriels mais également d'une note favorable d'analyste.
Par ailleurs, l'annonce d'une commande record de 75 A330 de la part de China Aviation Supplies a dopé l'action Airbus (+3,7%). Montant catalogue du contrat : environ 18 milliards de dollars, un record pour ce type d'appareils en Chine.
Côté chiffres macroéconomiques, l'enquête du cabinet ADP (Automatic Data Processing) a révélé mercredi que le nombre d'emplois non-agricoles créés dans le secteur privé aux Etats-Unis s'est élevé à 237 000 en juin sur une base ajustée des variations saisonnières. Les économistes attendaient en moyenne un chiffre nettement moins important avec seulement 219 000 emplois créés.
Les indices sur actions aux Etats-Unis étaient plutôt ...
