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CAC 40, Dow Jones... "en Bourse, c'est la fin de 30 ans de régime boucle d'or"

Clerkenwell/Getty Images

Après une année 2022 chahutée, et alors que 2023 est à peine entamée, les interrogations sont nombreuses, relève Thierry Béchu, CIO (responsable investissements) chez Aequam Capital et écrivain (L’analyse technique, théories et méthodes, coécrit avec Julien Nebenzahl et Eric Bertrand), interrogé par Capital. 2022 a été la première année de l’histoire financière moderne à subir un double krach sur les actions et sur les obligations. “En plus d’un siècle, cela n’était jamais arrivé ! Tous les principes de diversification de portefeuille ont volé en éclat”, souligne l’expert.

La faute en revient à l’inflation, qui a marqué 2022. “La sidération était déjà palpable en début d’exercice et s’est renforcée avec le conflit russo-ukrainien et l’explosion des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. Puis, depuis l’été, le temps de la stabilisation et de l’inflexion est venu. Tout indique, en effet, que le phénomène inflationniste est en passe d’être maîtrisé, ce qui est une bonne nouvelle”, relève-t-il. Malheureusement, inflexion n’est pas raison, comme le démontre l’histoire des années 70, quand l’inflation a connu des vagues de hausse interrompues par des périodes de stabilisation. “Rien n’indique à ce stade que l’inflation soit maîtrisée au point de revenir sur le seuil de neutralité de 2% décrété par les banques centrales”, met en garde Thierry Béchu.

Si l’inflation s’estompe, elle le doit à la politique particulièrement radicale des banques centrales, qui ont réduit les liquidités (...)

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