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CAC 40 : Des acheteurs pas encore assez motivés
Le CAC 40 est attendu en très légère hausse ce matin, dans un marché qui reste finalement en phase de consolidation, dans le sillage de Wall Street vendredi, particulièrement sage et prudente.
La hausse du pétrole, avec 2 dollars de gagnés sur le week-end, pourrait apporter quelques points d’ancrage, avec un baril de Brent qui monte à 47.5 dollars, et le brut léger américain à 46,26 dollars. Même si il existe un effet-dollar sensible, c’est du côté fondamental que se situe la hausse. L’Iran donne à nouveau des signes d’apaisement avant la réunion de l’OPEP de Vienne le 30 novembre prochain, parlant d’une forte probabilité qu’un accord soit trouvé en matière de production et de maîtrise des prix. Les investisseurs auront sans doute à cœur de spéculer sur un retour un peu plus durable du côté des 50 dollars. Les valeurs pétrolières et parapétrolières les plus réactives seront donc particulièrement suivies, et vraisemblablement travaillées dès l'ouverture.
Au chapitre macroéconomique, l'indice des indicateurs avancé (Conference Board) est ressorti en ligne avec les attentes.
Côté valeurs, CGG a chuté de 7,02% à 13,12 euros, dans des volumes étoffés de près de 1 120 000 pièces échangées. Gilbert Dupont a décidé d'abaisser son objectif de cours de 34,2 à 19 euros.
Les valeurs liées à l'énergie, à la construction et au secteur banque / assurance, qui avaient le plus progressé suite à l'élection surprise de Trump, ont consolidé un peu plus significativement, à l'image de Vallourec (-2,12% à 4,567 euros), LafargeHolcim (-1,72% à 50,29 euros) ou encore Axa (-1,22% à 21,90 euros).
De l'autre côté de l'Atlantique, les principaux indices sur actions ont consolidé, sur des niveaux de cours fermes, à l'image du Dow Jones (-0,19% à 18 867 points) ou du Nasdaq Composite (-0,23% à 5 321 points). Le S&P 500, baromètre de référence de l'appétit pour le risque aux yeux des gérants de fonds, ...
