C’est quoi, la « répétition générale humide » réussie par la super-fusée de SpaceX ?
C’est un test clé que vient de boucler le Starship, la super-fusée de SpaceX, en attendant son vol orbital.
C’est un nouveau jalon que vient de franchir SpaceX dans le développement de sa super-fusée. Mardi 24 janvier, l’entreprise américaine a annoncé avoir bouclé avec succès une phase critique en vue de la préparation du tout premier vol orbital eu Starship. Il s’agit de la « répétition générale humide » — appelée en anglais « wet dress rehearsal ».
Chargement des réservoirs, comme pour un vrai vol
Cette formulation peut échapper à celles et ceux qui suivent de loin le secteur spatial. Elle désigne en fait le moment où les réservoirs du lanceur sont remplis par de l’ergol — le « carburant » de la fusée — liquide. C’est pour cela que l’on parle d’un test « humide ». Dans le cas du Starship, les réservoirs sont remplis d’un mélange d’oxygène liquide et de méthane liquide.
Starship completed its first full flight-like wet dress rehearsal at Starbase today. This was the first time an integrated Ship and Booster were fully loaded with more than 10 million pounds of propellant pic.twitter.com/btprGNGZ1G
— SpaceX (@SpaceX) January 24, 2023
C’est une étape qui n’est pas tout à fait anodine et l’agence spatiale américaine en sait quelque chose.