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Burkina Faso : ces bruits de bottes qui lassent les civils

Face aux coups d'État militaires qui se succèdent, les civils burkinabè ne peuvent s'empêcher de s'interroger.   - Credit:OLYMPIA DE MAISMONT / AFP
Face aux coups d'État militaires qui se succèdent, les civils burkinabè ne peuvent s'empêcher de s'interroger. - Credit:OLYMPIA DE MAISMONT / AFP

Lorsqu'en ce dernier jour de septembre, les habitants de Ouagadougou se réveillent sous des tirs d'armes lourdes, beaucoup se sont posé la même question : « Que se passe-t-il encore ? » « Encore », car en moins d'une année, c'est la deuxième fois que le scénario se répète après le coup d'État du 24 janvier qui a porté des militaires à la tête du Burkina Faso.

Durant des heures, la situation est confuse et les supputations vont bon train : « nouveau coup d'État », selon certaines informations, « mutinerie pour des revendications financières » selon d'autres.

À la mi-journée, la direction de la communication de la présidence de la République publie un communiqué pour, visiblement, barrer la route aux fausses informations sur les réseaux sociaux et même sur certains des médias. Le texte indique que M. Damiba « au regard de la situation confuse créée suite à un mouvement d'humeur de certains éléments des forces armées nationales […] invite la population à observer la plus grande prudence et à rester calme ». « Des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité », ajoute-t-il, affirmant que « l'ennemi qui attaque notre pays ne souhaite que la division entre Burkinabè pour accomplir son action de déstabilisation ». « Restons unis pour le triomphe de la paix et de la sécurité », conclut-il.

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