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Budget : la crise fait sauter tous les compteurs

Il était une fois une époque où il n'y avait "pas d'argent ­magique", comme l'avait lancé ­Emmanuel Macron à une soignante en colère face au manque de moyens de l'hôpital public. C'était en 2018, une ère où la maîtrise des dépenses publiques faisait encore figure de boussole, pour le Président comme pour nombre de formations politiques. Deux ans plus tard, la crise sanitaire et économique a fait exploser ce cadre. Et surtout… tous les compteurs budgétaires. Près de 500 milliards d'euros de dépenses supplémentaires entre le plan de relance et le Ségur de la santé ; un déficit à 10,2% cette année, alors que le gouvernement tablait sur 2,2% ; une dette qui flambait à 114,1% du PIB fin juin, et que l'on escompte à 117,5% fin 2020…

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Je préfère laisser à mes enfants un peu plus de dette plutôt qu'un chômage de masse

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"C'est sûr, mis bout à bout, ces chiffres donnent le tournis, confesse ­Laurent Saint-Martin, rapporteur du Budget et député La République en marche (LREM). Mais le sujet, c'est dépense-t-on bien ou pas? Je préfère laisser à mes enfants un peu plus de dette plutôt qu'un chômage de masse."

Bercy a fait tourner les calculatrices

Car l'enjeu est bien là. Pour éviter le pire, le gouvernement a ­ouvert les robinets et déployé une batterie d'aides aux secteurs en difficulté. Coûteuses, forcément. Les dernières en date, à la suite des annonces faites jeudi par le ministre de la Santé, ­Olivier Véran, de fermeture partielle ou totale des bars, restaurants, salles de sport, von...


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