Budget 2024 : pourra-t-on vraiment échapper à des hausses d’impôts ?
Le gouvernement promet de ne pas changer de cap et de poursuivre la baisse des prélèvements obligatoires pour les ménages. Une promesse bien audacieuse.
C'est une musique qui a commencé à se faire entendre à la fin du mois d'août. Dans la torpeur encore estivale, quelques notes ont suffi à réveiller les contribuables. Bercy va reporter certaines baisses d'impôts… et prépare des hausses pour boucler ce si délicat budget 2024. Celui du monde d'après : « adieu » le quoi qu'il en coûte de la crise du Covid et les mesures dégainées pour contrer la flambée des prix de l'énergie, « bonjour » le retour à l'équilibre des finances publiques.
Un frémissement devenu un grondement, notamment chez les patrons, et qui a contraint l'exécutif à envoyer le ministre de l'Économie Bruno Le Maire en première ligne sur le front médiatique pour marteler un message : les prélèvements obligatoires n'augmenteront pas et continueront même de baisser. Dans le budget 2024 qui sera présenté ce mercredi 27 septembre par l'exécutif en conseil des ministres, il ne devrait en effet pas y avoir de baisse ou de hausse spectaculaire et le taux de prélèvements obligatoires devrait passer de 44 % du PIB cette année à 44,1 % l'année prochaine. Bref, se stabiliser.
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