Pour Bruno Le Maire, la deuxième urgence du quinquennat est la pénurie de main d'œuvre
Le pouvoir d’achat était la priorité du gouvernement après les élections législatives. Pressée par l’opposition, la Première ministre, Élisabeth Borne , a dévoilé ses premières mesures en milieu de semaine dernière pour répondre à l’urgence face à une inflation grandissante. Mais le travail ne s’arrête pas là pour le gouvernement, bien au contraire. Samedi, la Première ministre, présente aux Rencontres économiques à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), avait déjà laissé entendre que le bouclier tarifaire pourrait laisser sa place à des aides « plus ciblées » . Ce dimanche, le ministre de l’Économie s’est attelé à dévoiler la suite du programme de la majorité, avec comme deuxième urgence : la pénurie de main d’œuvre, relate l’AFP.
Ce « problème », décrit comme « une priorité absolue » par Bruno Le Maire, sera traité dès la rentrée et dans les semaines qui viennent. « Elle vient juste après le pouvoir d’achat », a détaillé le ministre qui estime qu’il n’y « rien de plus révoltant ou de plus ’schadockien’ […] que d’avoir autant de chômage parce qu’on n’est pas au plein-emploi, et autant d’entreprises qui cherchent des salariés ». Si un décret a réformé les conditions d'accès et de maintien des prestations de l'assurance-chômage, il ne sera plus valable au-delà du 31 octobre. Or, il plafonne le nombre de jours non travaillés pris en compte dans le calcul du salaire journalier de référence (SJR), la base de l'allocation chômage. Cela permet aux demandeurs d'emploi qui alternent ...