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Brest: 4 ans de prison ferme pour un père violent avec ses sept enfants

Code de procédure pénale (photo d'illustration). - Denis Charlet - AFP

Devant le tribunal de Brest (Finistère), un père et une mère ont été condamnés jeudi à de la prison pour des sévices infligés à leurs sept enfants.

Coups de ceinture, de savate, mais aussi douches glacées... Pour les sept enfants de cette famille du Finistère, le quotidien était synonyme d'enfer durant des années. Leurs parents ont finalement été jugés jeudi au tribunal de Brest pour mauvais traitements et soustraction d'enfant, nous rapportent Ouest France et Le Télégramme.

Le père, "d'une extrême rigidité, adepte d'une éducation très stricte, où le moindre écart était sanctionné d'une punition corporelle" selon Le Télégramme, a été condamné à quatre ans de prison ferme. La mère a écopé de six mois de prison avec sursis, la défense ayant plaidé pour "état de contrainte".

"J'ai voulu me sauver"

Cette affaire de maltraitance infantile éclate en janvier 2018, lorsque le cadet, à l'époque âgé de 16 ans, se déplace au Centre départemental d'action sociale (CDAS) d'une commune du Finistère nord. Placé en famille d'accueil, il est enlevé par ses parents mais retrouvé deux mois et demi plus tard, avec ses autres frères.

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"J’ai voulu me sauver et sauver tous les autres"​, raconte-t-il à la barre, des propos relayés par Ouest France. Durant toute son enfance, lui et sa fratrie ont subi une montagne de châtiments corporels et étaient coupés du monde extérieur, n'allant pas à l'école. Tous étaient éduqués par leur père prof de philo et leur mère professeure des écoles.

Un père dans le déni

Lors de l'audience, le père a tout nié et fustigé "un tissu de mensonges" de la part des sept enfants.

"Je suis père depuis 25 ans. À l'époque, cela n'était pas interdit. Vous parlez de violences, mais encore faudrait-il s'entendre sur la définition. Pour eux, c'était un cadre social entendu, des punitions liées à l'apprentissage", s'est-il permis.

"Vous ne faites pas de droit, et moi je ne fais pas de philosophie", l'a coupé le président du tribunal Xavier Jublin, nous relate Le Télégramme.

Les enfants ont largement dédouané leur mère, complice malgré elle, car vivant sous le même régime de terreur. Selon le quotidien breton, elle tentait parfois de les épargner, faisait par exemple en sorte "derrière la porte de taper sur les matelas en leur demandant de pleurer.

Article original publié sur BFMTV.com

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