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Brésil : la sculpture géante d’un sexe féminin fait polémique

L’artiste Juliana Notari a sculpté un gigantesque sexe féminin qui suscite l’indignation des conservateurs.

Avec ses 33 mètres de long, ses six mètres de profondeur et sa couleur rouge vif, il est difficile de manquer de cette oeuvre de l’artiste brésilienne Juliana Notari, installée au flanc d’une colline sur le terrain d’un ancienne usine sucrière dans le Pernambouc, au nord est du pays, état réputé pour son effervescence culturelle et artistique.

Baptisé Diva, cette sculpture de béton recouverte de résine dévoilée le 2 janvier, a pour but de «questionner les rapports entre la nature et la culture dans notre société phallocratique et dans les sociétés occidentales anthropocentrées» explique Juliana Notari sur sa page Facebook. Et elle ajoute : «De nos jours, ces questions sont devenues de plus en plus cruciales», allusion transparente à la politique menée par Jair Bolsonaro et son gouvernement et le climat d’intolérance qui se propage au Brésil.

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Ce vagin géant fait partie du projet Usina de Arte, qui se propose de récupérer des espaces en friche pour les transformer en un vaste musée à ciel ouvert, proposant de nouvelles visions de l'art. Juliana Notari a développé le projet Diva lors d'une résidence culturelle sur le site.

A la fois hommage à la Terre Mère, symbole féministe et geste politique, Diva a touché sa cible : les supporters de Bolsonaro se sont rués sur sa page Facebook pour exprimer en termes souvent très violents tout le mal qu’ils pensent de l’oeuvre. Une vague haineuse dans un pays où les violences faites aux femmes et les féminicides sont en constante augmentation, sans épargner les personnalités publiques, comme l’élue municipale de(...)


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