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Brésil : les victimes de viol devront « raconter en détail » leur agression pour avorter

Au Brésil, la législation concernant l’avortement se durcit. Dorénavant, les femmes victimes de viol devront raconter et prouver leur agression avant de pouvoir interrompre leur grossesse.

Aberrant. Au Brésil, l’accès à l’avortement pour les victimes de viol est en train de se durcir. Vendredi 28 août, le gouvernement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, a proposé un texte de loi instaurant de nouvelles restrictions, rapporte l’Agence France Presse. Ce dernier impose notamment aux victimes, souhaitant interrompre leur grossesse, de « raconter en détail » leur agression, et prévient que des poursuites judiciaires pourront être intentées contre elles si elles ne peuvent pas prouver ce qu’elles avancent. Tout récit de viol sera obligatoirement signalé à la police, suivi d’un dépôt de plainte, que les victimes le veuillent ou non. Mais ce n’est pas tout, puisque le personnel soignant devra également proposer à la victime de regarder l’embryon ou le fœtus par échographie. Des multiples contraintes visant à culpabiliser et dissuader les femmes d’avoir recours à l’IVG.

« Une violence psychologique contre les femmes »

Ces nouvelles restrictions interviennent suite à la vague de protestations soulevée début août, au Brésil. Une fillette âgée de 10 ans, affirmant avoir été violée par son oncle, s’est vu refuser le droit d’avorter. Pour pourvoir interrompre sa grossesse, celle-ci a dû se rendre, en avion, dans une autre ville et traverser une violente manifestation d’extrême droite postée devant l’hôpital où avait lieu son intervention. Son identité et le nom de l’établissement ayant été...

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