Bourse, taux… “la détente des marchés met-elle la Fed et la BCE mal à l’aise ?”
Depuis quelques jours, même si l’ambiance est plutôt à la consolidation sur les grands indices actions européens et américains, un vent faucon (favorable à une politique monétaire plus sévère, NDLR) en provenance de la Fed et de la BCE souffle sur les marchés. Plusieurs déclarations ces derniers jours de banquiers centraux, aussi bien “colombes” que “faucons” semblent indiquer que la détente des conditions financières ces dernières semaines, notamment après la publication des chiffres d’inflation américaine en baisse, est peut-être trop forte et incompatible avec l’objectif recherché de ramener rapidement l’inflation vers les 2%.
En effet, des conditions financières pas assez dures ou restrictives font courir le risque de ralentir la baisse de l’inflation. Or, la Fed ne souhaite pas que cette lutte contre la hausse des prix s’éternise car elle a un coût économique. Ces dernières semaines, le Dollar Index (le dollar face aux autres principales grandes devises, NDLR) s’est replié de près de 8% et les taux courts (sensibles à l’inflation et à la politique monétaire) se sont détendus. Le taux à 2 ans américain qui évoluait à 4,9% début novembre est retombé à 4,3% après les chiffres d’inflation américaine. La volatilité du SP500 (indice actions phare de Wall Street) qui évoluait à 34 mi-octobre est revenue à 23 ces derniers jours, soit un plus bas de 3 mois.
Un des premiers membres de la Fed à avoir rappelé à l’ordre les marchés, c’est Raphael Bostic, de la Fed, déclarant la semaine (...)
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