Bourse : «le CAC 40 est en pleine tempête, simple accident ou crise durable ?»

CAC 40, Nikkei, Nasdaq, Dow Jones… Lorsqu’il y a quelques semaines nous annoncions dans ces mêmes colonnes que la Bourse allait connaître un été extrêmement volatil, nous étions loin d’imaginer que ces turbulences seraient aussi fortes que celles observées au cours des dix derniers jours. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Tout d’abord pour l’indice Nikkei qui a connu une baisse journalière historique de 12,4% sur la seule journée du 5 août, avant de rebondir de 10,5% dès le lendemain, puis de continuer les montagnes russes au cours des jours suivants.

Entre le 11 juillet et le 8 août 2024, l’indice phare de la Bourse de Tokyo a ainsi reculé de 17,5%, mais continue de progresser de 18,9% depuis le début de l’année 2024. Même si son évolution est moins extravagante, le S&P 500 (indice actions phare de Wall Street) n’en est pas moins hautement chahuté : -6,1 % en trois séances (soit du 1er au 5 août), +2,6 % au cours des deux séances suivantes et toujours +10,9 % depuis le 2 janvier 2024. Que dire alors du Nasdaq : -8% entre le 1er et le 7 août, puis +2,9% le lendemain, soit -13,1% depuis le 10 juillet dernier, mais +36,8% depuis le 2 janvier 2024.

Enfin, à la Bourse de Paris, l’évolution du CAC 40 n’a également pas été des plus calmes : -5,3 % entre le 1er et le 6 août, +1,9% le lendemain et -0,3% le surlendemain. Au total, le CAC 40 accuse une baisse de 12,1% depuis le 15 mai 2024. Depuis le 3 janvier 2022, il affiche ainsi la plus mauvaise performance des grands indices boursiers (...)

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