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Bolloré plaide pour les droits de vote doubles chez Vivendi

Vincent Bolloré, premier actionnaire et président du conseil de surveillance de Vivendi, a appelé les actionnaires du groupe à soutenir la mise en oeuvre de droits de vote doubles afin de lui donner l'agilité nécessaire à sa stratégie d'expansion dans les médias et les contenus. /Photo d'archives/REUTERS

PARIS (Reuters) - Vincent Bolloré, premier actionnaire et président du conseil de surveillance de Vivendi, a appelé les actionnaires du groupe à soutenir la mise en oeuvre de droits de vote doubles afin de lui donner l'agilité nécessaire à sa stratégie d'expansion dans les médias et les contenus.

Les actionnaires de Vivendi sont réunis vendredi dans la salle de l'Olympia à l'occasion de leur assemblée générale annuelle dont l'une des rares inconnues concerne le sort d'une résolution visant à empêcher l'application de la loi Florange.

Voté l'an dernier, le texte, qui prendra effet l'an prochain, prévoit l'attribution automatique de droits de vote doubles pour les actionnaires présents depuis deux ans au capital d'une société.

Sa mise en oeuvre est contestée par PhiTrust active Investors, soutenu par des actionnaires de Vivendi représentant près de 2% du capital, qui a déposé une résolution visant à maintenir le principe "une action-une voix".

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"Moi personnellement, mais c'est aussi l'avis du conseil et du directoire, je trouve que deux ans ce n'est pas l'éternité. Le temps c'est ce qui permet aux affaires de mûrir, de progresser", a plaidé Vincent Bolloré, dont la mainmise sur Vivendi serait considérablement renforcée si les droits de vote doubles étaient effectivement approuvés par les actionnaires.

Le président du conseil a pour sa part rappelé qu'il ne serait pas le seul à bénéficier de cette disposition à laquelle sont éligibles tous les actionnaires détenant des actions au nominatif.

"Je suggère que les actionnaires qui veulent peser restent deux ans", a-t-il dit.

BOLLORÉ DEMANDE DU TEMPS

L'entrepreneur milliardaire est devenu l'actionnaire de référence de Vivendi après avoir quasiment triplé sa participation dans le groupe ces dernières semaines pour la porter aux environs de 14,5%.

Pour appuyer sa démonstration, le président du conseil a pris l'exemple de grands rivaux de Vivendi tels que les géants Facebook ou Google dont les dirigeants ou fondateurs disposent de droits de vote multiples, ce qui leur donne une grande agilité dans leur prise de décision.

"Leurs structures de commandement leur permettent d'avancer extraordinairement vite", a-t-il dit.

Pour passer, la résolution déposée par PhiTrust doit recueillir les deux-tiers des voix, ce qui apparaît compromis au vu de la récente montée au capital de Vincent Bolloré.

Selon une source au fait du dossier, le groupe devrait par ailleurs pouvoir compter sur le soutien de la Caisse des dépôts et consignations et de la Banque publique d'investissement, actionnaires à hauteur de 3,45%, ainsi que sur celui des actionnaires salariés (3,11%).

Pour cette première assemblée générale présidée par Vincent Bolloré, les attentes sont fortes quant à une clarification de la stratégie du groupe, jusque-là resté succinct sur ses intentions.

Vincent Bolloré a demandé du temps soulignant que le secteur "glamour" des contenus "intéressait beaucoup de monde".

(Gwénaëlle Barzic et Leila Abboud, édité par Jean-Michel Bélot)