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BNP bondit dans le crédit auto grâce au rachat d'Opel par PSA

par Gilles Guillaume et Julien Ponthus

PARIS (Reuters) - L'activité de BNP Paribas dans le financement automobile bondira d'environ un tiers grâce à l'acquisition des activités de financement de GM Financial en Europe, menée conjointement avec PSA dans le cadre du rachat d'Opel/Vauxhall annoncé lundi.

La banque et le constructeur automobile français mettent ensemble 900 millions d'euros sur la table pour prendre le contrôle des activités de financement d'Opel, qui sert près de 1.800 concessionnaires dans 11 pays européens et dont les encours s'élevaient à environ 9,6 milliards d'euros fin 2016.

"Cette opération s'inscrit parfaitement dans notre plan ambition 2020, à la fois pour le métier 'personal finance', un métier majeur du groupe, mondial, et qui a un axe de développement crédit auto extrêmement important", a déclaré à Reuters Thierry Varène, membre du comité d'exécutif de BNP Paribas.

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Pour la banque de la rue d'Antin, qui consolidera dans ses comptes la coentreprise détenue à parité avec PSA, la transaction permettra de donner un coup d'accélérateur à un secteur d'activité jugé stratégique depuis 2013.

Depuis cette date, les encours consacrés au crédit automobile étaient déjà passés d'environ 10 milliards à 15 milliards d'euros, et l'acquisition des activités d'Opel renforce cette dynamique, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni, s'est félicité Laurent David, directeur général de BNP Paribas Personal Finance.

BNP Paribas compte aussi développer des synergies commerciales avec d'autres filiales du groupe, comme la société de location longue durée Arval ou son pôle assurance Cardif.

L'opération, négociée en quelques semaines seulement et en concurrence avec d'autres banques, "contribue à maîtriser notre coût du risque global", a expliqué à Reuters Laurent David.

INTÉRÊT CROISSANT POUR L'AUTOMOBILE

Si le crédit automobile constitue l'activité historique du crédit à la consommation, il est aussi considéré comme particulièrement sûr dans une période où les banques doivent gérer au plus près l'allocation de leurs fonds propres.

Les acheteurs de voitures sont traditionnellement des emprunteurs plus fiables que pour d'autres crédits à la consommation car ils ont souvent besoin de leur voiture dans leur vie quotidienne et le remboursement du crédit constitue donc pour eux une priorité de leur budget.

Pour l'heure, BNP Paribas n'envisage pas de procéder à d'autres acquisitions et se fixe comme priorité de finaliser celle-ci durant le quatrième trimestre, a ajouté Laurent David.

L'intérêt du secteur bancaire pour l'automobile a récemment été illustré par la volonté de Société générale d'introduire en Bourse le gestionnaire de flottes de véhicules ALD, à la fois pour accélérer son développement et mieux le valoriser dans ses comptes.

En Bourse, l'action BNP Paribas baisse de 0,7% à la mi-journée, une performance légèrement inférieure à celle de l'indice des banques de la zone euro alors que l'opération aura un impact proche de 10 points de base sur le ratio de solvabilité Common Equity Tier 1 de la banque.

Le directeur général Jean-Laurent Bonnafé avait défendu en février, lors de la présentation des résultats annuels de la banque, la décision de limiter la progression du taux de distribution des profits à 50% par la nécessité de financer le développement du groupe dans des secteurs stratégiques.

(Edité par Dominique Rodriguez)