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Sepp Blatter devrait être réélu à la FIFA malgré les scandales

par Mike Collett et Brian Homewood ZURICH (Reuters) - Sepp Blatter, le patron du football mondial, devrait être réélu vendredi à la tête de la FIFA, malgré les appels à sa démission qui se sont multipliés après les affaires de corruption qui ont mis la Fédération internationale de football dans la tourmente. S'adressant aux délégués du congrès annuel de la FIFA en Suisse, où l'élection du président est prévue en fin d'après-midi, Sepp Blatter a promis plus de transparence et a appelé les membres à rester unis. Une majorité de fédérations européennes ont fait savoir par la voix du président de l'UEFA Michel Platini qu'elles ne souhaitaient pas la réélection du Suisse âgé de 79 ans. Mais les fédérations d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine devraient voter pour lui. Chacun des 209 pays représentés à la FIFA dispose d'une voix. Le suisse Sepp Blatter n'a qu'un seul adversaire, le prince jordanien Ali ben al Hussein. Il leur faudra obtenir deux tiers des voix pour être élu dès le premier tour. Si le seuil n'est pas atteint, un second tour sera organisé et la moitié des voix plus une suffiront. En visite à Berlin, le Premier ministre britannique, David Cameron, a estimé que "plus tôt (Blatter partirait), mieux se serait". Son homologue allemande, Angela Merkel, a déclaré qu'il fallait nettoyer le côté sale du football. Dans un discours moins flamboyant contrastant avec des propos plus provocateurs tenus jeudi, Sepp Blatter a lancé vendredi un "appel à l'unité et à l'esprit d'équipe afin que nous puissions aller de l'avant". Il a également tenté de prendre ses distances avec le scandale qui secoue depuis mercredi l'institution suprême du football mondial. MANDAT D'ARRÊT Les autorités américaines accusent des personnalités de la FIFA de corruption, tandis que la justice suisse s'intéresse à l'attribution de l'organisation des Coupes du monde 2018 à la Russie et 2022 au Qatar. Parallèlement, la justice argentine a lancé un mandat d'arrêt contre trois hommes d'affaires accusés d'avoir versé des pots-de-vin pour obtenir des droits de retransmission tandis que le Sénat brésilien pourrait ouvrir sous peu une enquête sur des soupçons de corruption. La FIFA brasse des milliards de dollars de recettes en provenance des droits de retransmission, de produits dérivés et de partenariats, ce qui fait d'elle une des plus riches et plus puissantes fédérations sportives du monde. "Nous ne pouvons pas surveiller tout le monde en même temps. Il y a 1,6 milliard de personnes qui sont touchées, directement ou indirectement par notre sport", s'est défendu Sepp Blatter. Le Qatar et la Russie se sont défendus de toute malversation, et Moscou a dit voir dans cette enquête la main des Américains qui chercheraient à empêcher la réélection de Sepp Blatter. Face à sa probable réélection, les adversaires de Sepp Blatter préparent leur riposte, à commencer par le président de la fédération anglaise de football Greg Dyke qui a prévenu que l'Angleterre pourrait boycotter l'édition 2018 de la Coupe du monde. D'autres pays européens ont également évoqué l'hypothèse d'un boycott, mais il semble pour l'instant peu vraisemblable que ces menaces soient mises à exécution en raison des répercussions planétaires de l'événement. Les petites fédérations semblent au contraire peu enthousiastes à l'idée d'un nouvel arrivant à la tête de la FIFA qui leur accorde chaque année de confortables subventions et des primes exceptionnelles les années de Coupe du monde. (Nicolas Delame et Danielle Rouquié pour le service français)