La biotech marseillaise ImCheck Therapeutics lève 96 millions d'euros
La société annonce la levée de 96 millions d'euros. Il s'agit, depuis le début de l'année, de la plus grosse levée 100% privée pour un labo au stade clinique.
Qui dit mieux ? Depuis le début de l'année, personne dans les à visée thérapeutique de l'Hexagone! Le laboratoire ImCheck Therapeutics qui développe, aux stades clinique et préclinique, des candidats médicaments en immuno-oncologie, en maladies infectieuses et en pathologies auto-immunes, annonce, ce lundi 13 juin une levée de fonds de 96 millions d'euros auprès d'investisseurs privés, ce qui porte à 158 millions les fonds réunis par l'entreprise depuis sa création en 2015. Mené par Andera Partners et Earlybird, le tour de table rassemble également la dizaine d'autres investisseurs déjà présents au capital.
Inconnue du grand public, cette marseillaise a également, par le passé, déjà su attirer l'attention des big pharma puisque depuis 2019 l’Allemand Boehringer Ingelheim ainsi que le leader mondial Pfizer, via leurs fonds d’investissement respectifs, s'affichent au capital de l'entreprise dont le produit le plus avancé en immunologies-oncologie est un anticorps baptisé ICT01, utilisé seul ou en combinaison avec une molécule développée par Merck, le pembrolizumab.
L'immuno-oncologie a aujourd'hui toute l'attention des investisseurs. La concurrence y est donc rude entre labos. L'originalité des travaux menés par ImCheck Therapeutics réside dans les cellules qu'il cible. Son approche vise à contourner les mécanismes de résistance de la tumeur -qu'elle soit solide ou d'origine hématologique- au système immunitaire en agissant sur l’action d’une superfamille de points de contrôle immunitaire: les butyrophilines, afin que ces dernières réveillent les lymphocytes T gamma delta à même de combattre le cancer.
Une centaine de patients testés
"Nous avons observé, et notamment en combinaison avec le pembrolizumab de Merck, une réponse dite partielle, c'est-à-dire une réduction tumorale au-delà de 30% par rapport à l'entrée en étude clinique. Mieux, chez une patiente atteinte d'un mélanome (cancer de la peau, ndlr) chez qui on avait repéré une métastase cérébrale, on a constat[...]
Lire la suite sur challenges.fr