Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    37 878,83
    -582,09 (-1,51 %)
     
  • Nasdaq

    15 453,90
    -258,85 (-1,65 %)
     
  • Nikkei 225

    37 628,48
    -831,60 (-2,16 %)
     
  • EUR/USD

    1,0723
    +0,0022 (+0,20 %)
     
  • HANG SENG

    17 284,54
    +83,27 (+0,48 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 609,68
    -948,24 (-1,57 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 375,39
    -7,19 (-0,52 %)
     
  • S&P 500

    5 010,94
    -60,69 (-1,20 %)
     

La biodiversité trahie par son ADN

Le consortium "Vigilife" regroupant bureaux d’études, universités et organismes environnementaux utilise l’ADN environnemental pour déterminer la présence d’animaux dans l’environnement. Un premier test grandeur nature sur le Rhône a réservé quelques surprises.

PRÉLÈVEMENTS. Endémique de quelques petits affluents du Rhône,. Ce tout petit poisson ne fréquente en effet que les lits de graviers des rivières des bassins de l’Ardèche et de la Durance. Sa présence est attestée sur 250 kilomètres de cours d’eau. Toutes ces données jusqu’ici incontestées sur la rareté de l’apron vont devoir être revues. “On en a découvert dans le Rhône ,à Avignon”, révèle Vincent Prié, chercheur au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) et directeur de projets chez , bureau d’études coordinateur du programme collaboratif . Origine de la découverte : l’ADN environnemental (ADNe). “Ses traces génétiques étaient présentes dans les échantillons d’eau prélevées à hauteur d’Avignon, poursuit le chercheur. C’était tellement surprenant que nous avons effectué des plongées pour vérifier sa présence de visu.”

La présence de l’apron en dehors de ses zones de vie habituelles est un des résultats de l’analyse systématique par l’ADNe des eaux du Rhône et de la Saône avec un prélèvement analysé tous les dix kilomètres. Cette méthode permet ainsi de savoir qui vit et où dans ces bassins. Spécialiste des moules d’eau douce, Vincent Prié a ainsi fait progresser ses connaissances sur l’aire de répartition de la mulette épaisse Unio crassus. “Nous avions des observations de l’espèce dans le bassin amont de la Saône, et des signalements non vérifiés en Camargue qui nous faisaient douter de la fiabilité de cette affirmation, raconte Vincent Prié. En fait, l’ADNe nous apprend qu’elle est présente tout au long du cours du Rhône jusqu’au delta.” À rebours, la méthode marche aussi pour les espèces invasives. La moule quagga (Dreissena bugensis) arrivée d’Ukraine, détectée en Moselle en 2011 puis dans la Saône en 2016 a été trahie par son ADN tout au long du Rhône. Il faut s’attendre à ce qu’elle remonte vers la Garonne par le canal du Rhône à Sète et le canal du Midi. “Nous allons donner l’alerte” assure Vincent Prié.

L'ADNe fournit le microbiote du fleuve

L’ADNe fait[...]

PUBLICITÉ

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi