Publicité
La bourse ferme dans 6 h 39 min
  • CAC 40

    7 961,44
    -61,82 (-0,77 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 891,70
    -44,87 (-0,91 %)
     
  • Dow Jones

    37 775,38
    +22,07 (+0,06 %)
     
  • EUR/USD

    1,0650
    +0,0003 (+0,03 %)
     
  • Gold future

    2 398,00
    0,00 (0,00 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 612,97
    +2 866,13 (+4,96 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 324,89
    +12,27 (+0,93 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,12
    +0,39 (+0,47 %)
     
  • DAX

    17 666,52
    -170,88 (-0,96 %)
     
  • FTSE 100

    7 825,93
    -51,12 (-0,65 %)
     
  • Nasdaq

    15 601,50
    -81,87 (-0,52 %)
     
  • S&P 500

    5 011,12
    -11,09 (-0,22 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2444
    +0,0005 (+0,04 %)
     

Biens mal acquis. Teodorin Obiang condamné, un signal pour tous les “voleurs des républiques africaines”

Mercredi 28 juillet, la justice française a estimé qu’elle était apte à juger le fils du président équato-guinéen dans l’affaire dite “des biens mal acquis”. Adepte du luxe, propriétaire d’hôtels particuliers à Paris, Teodorin Obiang voit ainsi sa condamnation confirmée. Un signe que ces puissants ne sont plus toujours protégés par la France, se réjouit cet éditorialiste burkinabé.

La Cour de cassation française a rejeté le recours déposé par Teodorin Obiang, mercredi 28 juillet. Ainsi, le fils du chef de l’État équato-guinéen [et vice-président de son pays] reste condamné à trois ans de prison avec sursis et à 30 millions d’euros d’amende pour blanchiment d’abus de biens sociaux et de détournement de fonds publics. Si un dernier recours s’offre au vice-président de la Guinée équatoriale, qui a la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l’homme, ce serait un miracle pour lui de ne pas perdre des plumes, pour ne pas dire ses jouets en or et ses malles d’argent, dans cette affaire.

Les ONG Sherpa et Transparency International [parties civiles dans ce dossier] n’entendent pas non plus baisser la garde, décidées à faire rendre gorge au “golden-boy” qui dévalisait les enseignes les plus chics : ses achats dépassaient l’entendement. Le fils de papa Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, actuellement le plus ancien président en exercice [depuis quarante et un ans], ne se privait de rien. Des voitures de collection aux joailleries de valeur astronomique, en passant par de vastes résidences, tout y passait. Notamment ce somptueux hôtel particulier de l’avenue Foch, dont la Guinée équatoriale se réclame propriétaire, sans doute pour éviter sa saisie par la justice française.

Détournements honteux

Mais plus que le simple procès du “bébé gâté” des Obiang, c’est un signal à l’endroit de tous les dirigeants africains et leurs enfants qui pillent, sans état d’âme, les ressources de pays où la

PUBLICITÉ

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :