Publicité
Marchés français ouverture 3 h 27 min
  • Dow Jones

    37 775,38
    +22,07 (+0,06 %)
     
  • Nasdaq

    15 601,50
    -81,87 (-0,52 %)
     
  • Nikkei 225

    36 818,81
    -1 260,89 (-3,31 %)
     
  • EUR/USD

    1,0639
    -0,0007 (-0,06 %)
     
  • HANG SENG

    16 080,29
    -305,58 (-1,86 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 129,56
    -82,10 (-0,14 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 276,98
    +391,45 (+42,55 %)
     
  • S&P 500

    5 011,12
    -11,09 (-0,22 %)
     

Biden fustige la Cour suprême pour avoir torpillé le droit à l’avortement aux États-Unis

ANGELA WEISS / AFP

“Avec cette décision, la majorité conservatrice de la Cour suprême a démontré son extrémisme, et à quel point elle est déconnectée de la plus grande partie du pays”, a lancé Joe Biden vendredi matin. “Elle fait des États-Unis une aberration parmi les pays du monde développé” et “nous conduit sur un chemin extrême et dangereux”, a-t-il ajouté.

Quelques heures plus tôt, les neuf “Sages” avaient rendu une décision torpillant le droit constitutionnel à l’avortement, garanti depuis 1973 par le célèbre arrêt Roe vs Wade. “Par six voix contre trois, la Cour suprême la plus conservatrice en 80 ans a réalisé le rêve des organisations antiavortement, qui faisaient pression depuis des décennies dans l’attente de ce moment”, écrit El País.

Ce séisme social, politique et judiciaire a poussé Joe Biden, qui répugne à critiquer les institutions, à sortir de sa réserve habituelle et à livrer un discours “mordant”, remarque Politico : “Le président a pointé du doigt le juge Clarence Thomas pour avoir également jeté les bases d’un réexamen du droit au mariage homosexuel, ou du droit pour les couples d’être maîtres de leurs choix en matière de contraception”.

“Rien n’est acquis”

Joe Biden a également souligné les implications politiques de la décision, qui planera sur les élections de mi-mandat. “Cet automne, Roe sera sur le bulletin de vote”, a-t-il averti. La radio publique NPR est elle aussi persuadée que “la Cour suprême elle-même, ainsi que la question de l’avortement, seront le sujet central des élections de l’automne prochain”.

PUBLICITÉ

Pour The Atlantic, “si cette décision a une signification plus grande que ses conséquences directes, c’est celle-ci : personne ne devrait tenir ses droits pour acquis. Prédire avec certitude quels droits seront révoqués et quand – s’ils le sont – est impossible”, mais l’arrêt de vendredi rappelle aux Américains que “les droits peuvent s’envoler”.

Dans le détail, l’arrêt de la Cour n’interdit pas l’avortement. Mais il lui retire son statut de droit constitutionnel, renvoyant de fait à chaque État la responsabilité de légiférer sur le sujet. Plusieurs États conservateurs avaient déjà des lois antiavortement prêtes à entrer en vigueur, et certains, comme le Missouri, sont immédiatement passés aux actes.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :