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En Biélorussie, une répression systémique

Assise dans le salon cossu d’une maison de campagne aux alentours de Minsk, Olga Mazur n’a rien d’une fugitive. Pourtant, convoquée au commissariat pour une "conversation" dont elle ignore le motif, cette opposante vit cachée depuis deux semaines, téléphone éteint. Incarcérée quelques jours au début du mois de novembre en raison de sa participation aux manifestations, elle redoute une nouvelle confrontation avec le système judiciaire.

Mais c’est surtout l’avenir de son bar branché dans le centre-ville de la capitale qui inquiète Olga. En l’espace d’un mois, l’établissement a déjà fait l’objet de trois fermetures administratives par les autorités. "J’ai peur pour mon bar, confie la jeune patronne. Le régime est en train de tuer mon activité à cause de mon engagement politique."

Alexandre Loukachenko veut purger la société des éléments protestataires

Comme Olga, une dizaine de propriétaires de bars ou de restaurants de la capitale biélorusse ont été contraints de fermer dans les semaines qui ont suivi l’appel à la grève générale lancé par la cheffe de l’opposition, Svetlana Tikhanovskaïa, le 26 octobre. Officiellement sanctionnés pour non-respect des réglementations sanitaires, ces gérants sont en réalité ciblés pour leur position anti-régime.

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