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Beyrouth : après la double-explosion, une manifestation dans les larmes et la colère

La colère a grondé. Des milliers de Libanais ont manifesté samedi, dans le centre de Beyrouth, pour demander des comptes à la classe politique, qu'ils jugent responsable de l'explosion sur le port mardi soir, où 158 personnes sont mortes et plus de 6.000 ont été blessées. Deux fronts se sont pratiquement formés au cœur de la capitale libanaise. L'un se ­déplaçant vers la place des ­Martyrs, épicentre de la contestation populaire depuis octobre 2019 et où des potences avaient même été installées. L'autre, emmené par des officiers à la retraite, prenant d'assaut le siège du ministère des Affaires étrangères – dont ils ont été délogés plus tard dans la soirée –, puis les ministères de l'Économie et de l'Énergie. La colère a grondé et a débordé : un policier est mort dans les violences.

Les manifestants crient "vengeance"

Ce qui pourrait bien ranimer la flamme du mouvement de contestation populaire qui s'était déclenché le 17 octobre 2019 et qui avait connu un coup d'arrêt en raison de l'épidémie de coronavirus. Les slogans étaient samedi sans appel : "Se dresser contre le système, cesser de panser ses plaies et sanctionner les coupables pour avoir tué des gens". En ligne de mire, la classe politique dans son ensemble et les dirigeants, accusés d'incurie et de corruption depuis des années. "Vengeance, vengeance, ont scandé les manifestants, il y a désormais de la haine et du sang entre nous. Vous étiez corrompus, vous êtes maintenant criminels."

Le président Michel Aoun, peu encl...


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