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Bernard Magrez, colosse du négoce de vin : « Pourquoi partir optimiser ma fortune en Suisse ? Je reste à Bordeaux »

Propriétaire d'une quarantaine de domaines viticoles, dont Château Pape Clément, et infatigable entrepreneur, Bernard Magrez, 78 ans, revient sur ses liens avec Bordeaux, où il a décidé d'installer sa fondation d'art contemporain et d'ouvrir un restaurant avec Joël Robuchon.

Capital : Vos entreprises ont toujours été installées dans le Bordelais. Après avoir vendu votre société de négoce en vins, Malesan, et celle de spiritueux, William Pitters, vous avez investi dans des grands crus du Bordelais et dans le monde alors que vous auriez pu partir en Suisse ou ailleurs. Pourquoi ce choix ?
Bernard Magrez : Je n'ai pas envie d'optimiser constamment ma fortune, comme certains amis, ce n'est pas ma préoccupation. Ma passion, c'est de créer, de conquérir de nouveaux marchés. Je me suis donc tourné vers les grands crus en rachetant une multitude de propriétés afin de proposer une large gamme de vins. Et je suis le seul aujourd'hui à posséder quatre crus classés dans les principaux vignobles de Bordeaux : Pape Clément en Pessac-Léognan, Fombrauge à Saint-Emilion, La Tour Carnet dans le Médoc et Clos Haut-Peyraguey à Sauternes.

Capital : Il y a vingt ans, Bordeaux semblait s'endormir. Trouvez-vous désormais la ville plus réveillée ?
Bernard Magrez : Effectivement, la ville a beaucoup évolué, notamment grâce au travail d'Alain Juppé, qui l'a métamorphosée. Il y a un autre élément important : il y a vingt ans, l'intérêt pour le vin n'était pas aussi important qu'aujourd'hui. A présent, le vin provoque la curiosité et le désir. Les touristes voyagent à travers le monde pour le découvrir, le comprendre et visiter les vignobles, d'où le succès de l'œnotourisme. Je recevais ce matin un couple de Brésiliens qui dirigent une grande entreprise et qui ont décidé de créer leur propre domaine viticole au Brésil. La preuve que le vin ...

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