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Bernard Cazeneuve se veut intraitable sur les économies

PARIS (Reuters) - Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve annonce qu'il sera "intraitable" sur le respect des objectifs de dépenses et que les crédits ouverts dans le futur projet de loi de finances rectificative 2013, d'un montant de trois milliards d'euros, seront compensés "à l'euro près" par des économies.

"Il faut mettre le cap sur les économies, jusqu'à la fin de la législature", dit-il dans une interview dans l'édition de jeudi du quotidien économique Les Echos.

"Nous avons déjà décidé de 15 milliards d'économies pour 2014, ce qui est sans précédent (...) En 2015, il faudra porter notre ambition encore plus loin, et continuer en 2016 et en 2017. Il y a là un chemin exigeant, mais c'est celui qui nous sortira de la crise", ajoute-t-il.

A la question de savoir comment il compte convaincre du bien fondé de cette politique, il répond: "En expliquant que l'objectif est avant tout de conforter notre modèle social et nos services publics."

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"Si la mauvaise dépense publique continue de chasser la bonne, nous ne parviendrons pas à atteindre le but", dit encore le ministre, pour qui "augmenter les prélèvements n'est ni souhaitable ni soutenable pour l'économie".

S'agissant de l'exécution du budget 2013, Bernard Cazeneuve déclare qu'il sera "intraitable" sur les dépenses et que l'objectif d'un déficit public à 4,1% du produit intérieur brut sera tenu.

Ainsi, des nouveaux crédits de trois milliards d'euros ouverts dans le projet de loi de finance rectificative présenté le 13 novembre, notamment pour l'emploi (plusieurs centaines de millions d'euros), le budget européen (1,1 milliard) et les opérations extérieures de défense (600 millions) "seront tous compensés à l'euro près".

Cette compensation se fera "par autant d'annulations réparties sur l'ensemble des ministères, y compris d'ailleurs ceux qui bénéficient des ouvertures, grâce au gel de crédits de début d'année et à la réserve complémentaire que nous avions mise en place".

Pour le projet de budget 2014, le ministre confirme que le manque à gagner de 200 millions d'euros occasionné par le recul du gouvernement sur la fiscalité de l'épargne sera financé par de nouvelles économies.

Quant à la suspension de l'écotaxe, qui aurait dû entrer en vigueur au 1er janvier, il indique que le gouvernement s'adaptera "en fonction de l'évolution de la négociation."

"Si nous ne pouvons présager de la durée de la suspension, mon devoir est d'anticiper des mesures d'économies en compensation", dit-il.

Yann Le Guernigou, édité par Henri-Pierre André