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Belgique : une entreprise implante une puce dans la main de ses salariés

(AFP)
(AFP)

Certains s’inquiètent des dérives que cela pourrait entraîner.

Plus besoin de badge ou de carte de visite pour huit employés de New Fusion, une entreprise spécialisée dans la technologie et le marketing digital. Sous la peau de leur main a été implantée une puce, de la taille d’un grain de riz.

Coût de l’opération , 100 euros, pour ces huit volontaires. Le porte-parole de la société Vincent Nys, explique auprès de l’agence Belga que “la puce est dotée d’une mémoire, ce qui permet d’y insérer des cartes de visite. Si vous placez un smartphone devant, vous pouvez transmettre vos données de contact immédiatement à quelqu’un”.

Vers des dérives ?

Une avancée technologique qui fait craindre des dérives à certains. L’entreprise se défend de tout “flicage” des salariés. “Le public réagit avec inquiétude et incompréhension, ils ont un sentiment de ‘big brother’. Mais je crois qu’un iPhone est dix fois plus dangereux qu’une puce”, ajoute le porte-parole de New Fusion.

Ce qui ne rassure pas pour autant Alexis Deswaef, président de la ligue des droit de l’Homme en Belgique. Il voit dans cette avancée “un outil de contrôle total. On peut savoir à quelle heure l’employé a commencé son service, quand celui-ci a pris sa pause cigarette. On analysera ensuite s’il est assez productif ?”, s’interroge-t-il. Si d’autres pays ont déjà eu recours à ce type de procédés, la Belgique est le pays le plus proche de la France à utiliser une telle puce. A qui le tour ?