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Les Beatles parlent, l’apprentissage automatique écoute

Pour le documentaire "The Beatles : Get Back", le réalisateur néo-zélandais Peter Jackson a utilisé des algorithmes de machine learning afin d'extraire les discussions des musiciens couvertes par le bruit de leurs instruments. Le son mono des archives a rendu nécessaire ce “démixage”.

Malgré leur séparation en mai 1970, les Beatles font régulièrement l'actualité à l’approche de Noël. Cette année, c’est grâce à un film de près de huit heures du cinéaste néo-zélandais Peter Jackson, "The Beatles : Get Back" disponible en trois parties depuis fin novembre 2021 sur la plateforme vidéo Disney+.

Fruit d'un travail de quatre années, compliqué par la pandémie, ce document est consacré à une période bien connue des fans : en janvier 1969, dans un climat de tensions exacerbées, le groupe tente de réaliser un album dans les conditions d’un concert, comme à leurs débuts. Ils répètent aux studios de cinéma de Twickenham, à Londres, tandis qu’une équipe de tournage menée par Michael Lindsay-Hogg filme les séances sur le vif. Celles-ci donneront lieu au documentaire "Let it be", sorti peu après la séparation des Beatles. Le projet de disque, qui devait être intitulé "Get Back", tourne court. Il ne verra jamais le jour sous la forme envisagée. C’est dans ce contexte que le groupe finira par aller jouer sur le toit de l’immeuble de leur maison de disque, Apple Corp., le 30 janvier 1969.

Des conversations inintelligibles depuis 50 ans

Peter Jackson a récupéré toute la matière filmée par Michael Lindsay-Hogg sur 21 jours et l’a restaurée. Mais sa véritable performance est d’avoir réussi à rendre audibles des conversations entre les musiciens, inintelligibles depuis 50 ans. Pour cela, il a utilisé des algorithmes d’apprentissage automatique.

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En janvier 1969, en effet, l’équipe de tournage a utilisé un nagra, se déplaçant dans le studio de répétition avec un micro suspendu pour capter le son à la volée façon cinéma-vérité. Michael Lindsay-Hogg espérait saisir des bribes de conversations entre les Beatles, allant jusqu’à cacher des micros à proximité des musiciens. A partir de là, un jeu de chat et de souris s’est mis en place. A chaque fois que les Beatles voulaient discuter entre eux sans être entendus, ils montaient à fond leurs amplis et faisaient rugir les guitar[...]

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