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Bateaux-taxis volants : le perpétuel envol d'Alain Thébault, inventeur des "SeaBubbles"

Si Alain Thébault était un objet, il serait sûrement un yo-yo, alternant les hauts et les bas. L'ancien marin, rêveur et entêté, affirme garder la foi : "Ça m'est arrivé de me retrouver à poil, mais le succès, c'est d'aller d'échec en échec sans jamais perdre son enthousiasme." En 2015, il vivait dans un garage sans chauffage et se nourrissait de boîtes de maquereaux. En décembre dernier, il a signé une nouvelle levée de fonds de 5 millions d'euros et embauché dix personnes en janvier pour doubler les effectifs de son bureau d'études.

De quoi passer à l'étape d'industrialisation de ses bateaux volants, – les SeaBubbles – après quatre années de développement.

A la conquête d'un nouveau rêve

Tout a commencé il y a dix ans sur un ponton à Hawaii. A l'époque, le Finistérien navigue sur l'hydroptère, l'un des premiers bateaux à foil, c'est-à-dire équipé d'une aile. Son ego est gonflé à bloc, il a battu le record de vitesse à la voile après vingt années d'essais ponctués de casses, de défections de sponsors et d'équipiers. Mais la traversée du Pacifique et son continent de plastique lui ont ouvert les yeux. Ses trois filles achèvent de le convaincre.

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"Elles m'ont dit que l'hydroptère ne servait à rien et que je ferais mieux de faire voler tout le monde." L'orphelin du Guilvinec abandonne donc son… quatrième enfant, l'hydroptère. Il tourne le dos au monde de la voile, cette passion qui l'a "sauvé à l'adolescence"....


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