"La bataille n'est pas finie": Laurent Berger persiste et signe sur les retraites

Ludovic MARIN / AFP

La "bataille" contre la réforme des retraites "n'est pas finie", a estimé jeudi Laurent Berger, avant de lancer un appel à "l'ensemble des parlementaires" qui devront examiner le 8 juin un texte visant à abroger la réforme.

Il ne compte pas renoncer, malgré les revers qui s'accumulent. La "bataille" contre la réforme des retraites "n'est pas finie", a estimé jeudi 4 mai Laurent Berger, avant de lancer un appel à "l'ensemble des parlementaires" qui devront examiner le 8 juin un texte visant à abroger la réforme contestée. "La bataille n'est pas finie" et "le 8 juin sera un moment très important", a affirmé sur BFMTV/RMC, le secrétaire général de la CFDT.

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Les députés doivent examiner ce jour-là une proposition de loi du petit groupe de députés indépendants Liot visant à abroger la loi tout juste promulguée. "Je lance un appel (...) à l'ensemble des parlementaires, y compris ceux du groupe majoritaire", a ajouté Laurent Berger, au lendemain du rejet par le Conseil constitutionnel de la demande d'un référendum d'initiative partagée (RIP) sur les retraites déposée par la gauche.

"On s'y attendait"

"Ce n'est pas une surprise, on s'y attendait", a-t-il dit. "On a un peu le sentiment que ce texte est fait pour que ce dispositif ne soit jamais utilisé". Laurent Berger a par ailleurs indiqué que son organisation n'avait pas encore reçu d'invitation de Matignon, qui souhaite organiser des concertations pour tenter de renouer le dialogue avec les syndicats. "Par contre, on voudrait savoir si c'est pour négocier, discuter ou blablater, on aura une exigence de méthode", a-t-il prévenu. Si la CFDT compte accepter l'invitation, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, s'est, elle, montrée beaucoup plus prudente au sujet de sa participation.

"Le référendum est impossible... et la lutte continue", a proclamé dans un communiqué la CGT, pour qui "les arguties démontrent que ce RIP est quasiment impossible à utiliser". Pour la centrale de Montreuil, "empêcher ainsi la population de s'exprimer sur ce sujet central est un déni supplémentaire de démocratie, venant s'ajouter à une bien trop longue liste d'entorses d[...]

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