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Avancée limitée des marchés européens à mi-séance

PARIS/LONDRES (Reuters) - Les banques espagnoles et italiennes limitent l'avance des Bourses en Europe jeudi à mi-séance, après deux séances de hausse d'affilée, et Wall Street est attendue en léger progrès, alors que le baril de pétrole est à plus de 50 dollars.

À Paris, le CAC 40 progresse de 0,46% à 4.502,43 points vers 10h50 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,49% et à Londres, le FTSE grignote 0,25%. En revanche, Madrid perd 0,55% et Milan 0,2%.

L'EuroStoxx 50 de la zone euro prend 0,16% et le FTSEurofirst 300 0,14% après avoir atteint la veille un pic de près d'un mois.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de l'ordre de 0,15 à 0,2%.

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En Europe, l'indice sectoriel des ressources de base est en tête des hausses avec un gain de 2,8%. Les cours des métaux progressent pour la troisième séance d'affilée, portés par la hausse du brut, ainsi que par le repli du dollar après son pic de dix semaines atteint la veille dans la conviction croissante qu'un relèvement des taux de la Réserve fédérale pourrait avoir lieu dès juin voire juillet.

ArcelorMittal s'adjuge 9,5%, plus forte hausse du CAC, soutenu en outre par une note positive de Goldman Sachs sur le titre.

Le secteur automobile arrive en deuxième position avec un gain de 1,33%. Renault et PSA prennent tous deux près de 2%.

En revanche, l'indice des valeurs bancaires (-0,7%), qui était en tête du mouvement de hausse de ces derniers jours, accuse une des plus fortes baisses sectorielles, plombé par les banques en Espagne et en Italie.

Banco Popular dégringole de plus de 20% en Bourse de Madrid -- plus forte baisse de l'indice Stoxx 600 -- après l'annonce d'une augmentation de capital de 2,5 milliards d'euros.

D'autres banques espagnoles comme Caixabank et Banco de Sabadell sont parmi les plus fortes baisses de l'EuroFirst 300, avec des pertes de 3,7% et 5,3% respectivement. A Milan, Unicredit abandonne 4,3%.

Atif Latif (Guardian Stockbrokers) note que cette augmentation de capital rappelle que les banques de la zone euro restent un vrai sujet de préoccupation.

"Les risques de crédit, l'absence d'actifs de qualité sérieuse, les problèmes de bilan et le manque de réserves (...), tout cela peint un paysage plutôt morose pour (les investisseurs) qui sont exposés aux banques européennes", dit-il.

Comme pour répondre à ces soucis, la Banque centrale européenne (BCE) va étudier la situation des banques dans un environnement de taux extrêmement bas, a déclaré Ignazio Angeloni, membre du Conseil de surveillance prudentielle de l'institution.

Les valeurs de l'énergie (+0,55%) réagissent sans grand enthousiasme au cap de 50 dollars franchi par le baril de Brent pour la première fois depuis novembre. A Paris, Technip prend 2%, porté peut-être aussi par un contrat saoudien, et Total 0,9%.

"Quand on a passé la barre des 30 dollars, puis celle des 40, le marché a réagi énergiquement. Là, on a un Brent au-dessus de 50 mais les investisseurs ne croient pas qu'il tiendra à ces niveaux", dit Tony Cross, de Trustnet Direct.

Les dirigeants du G7, qui se réunissent jeudi et vendredi au Japon, ont fait part de leur inquiétude concernant les économies émergentes, le Premier ministre japonais Shinzo Abe dressant un parallèle entre la situation actuelle et le prélude à la crise financière mondiale, il y a huit ans.

(Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)